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Venez et poussez la porte, la serrure n'a jamais fonctionné alors on a jeté la clé.
Un sourire en humant les fumets d'un plat qui mijote.
Un sourire encore à la vue d'une belle assiette que vous allez déguster.
L'esquisse d'un sourire, léger et doux. Celui qu'il sera si agréable que vous vous adressiez, en regardant votre silhouette dans le miroir.
Avançons ensemble, à la rencontre des indices glycémiques bas.


Voulez-vous visiter ?

- Le vestibule, où l'on reçoit de nouvelles amies qui viennent nous rejoindre

- Le salon, endroit idéal pour les papotages en tout genre

- La bibliothèque, dont les étagères se chargent petit à petit d'infos pour nous aider dans notre quête du bien-être

- La véranda, lieu de notre rendez-vous mensuel pour faire le point du mois écoulé

- Le fournil, tenu de main de maître par notre reine de la boulange

- Le dressing, pour être belle en toutes circonstances

- Un petit tour aussi dans l’atelier créatif

Sans oublier l'incontournable : toutes nos recettes de cuisine, toutes nos idées de menus, pour manger bon, sain, équilibré,
en faisant du bien à notre corps, et dedans et dehors, avec des indices glycémiques bas !
Venez vous balader, fouiner, humer, échanger : on est bien dans notre maison... qui est la vôtre aussi !
Car ensemble, c'est plus facile !

samedi 4 août 2018

Rendez-vous dans la véranda - Août 2018

Bonjour, bonjour !


Est-ce un titre dont il faut être fier ?
Nous sommes les champions du monde du nombre de chirurgies bariatriques (réduction des capacités de l’estomac dans le traitement de l’obésité morbide).
2 800 interventions ont été pratiquées dans l’Hexagone en 1997, près de 60 000 ont été réalisées en 2016.
Paradoxalement, la France n’est pas le pays comptant le plus de personnes en excès de poids : 15% contre 27 % au Royaume-Uni et 38% aux États-Unis.
Les explications viennent du fait que les techniques chirurgicales se sont fortement développées et améliorées avec notamment le bypass gastrique (technique de court-circuit entre l’estomac et l’intestin), ou la sleeve gastrique (réduction de la taille de l’estomac).
Il faut noter aussi que notre système de santé est différent des autres pays.
En France, une personne peut se faire opérer dès lors que son poids dépasse 116 kg pour 1m70 ou 101 kg pour 1m70 avec des complications comme l’apnée du sommeil, le diabète…
Les normes sont plus élevées dans les autres pays.
Il n’y a pas de quota alors qu’en Angleterre par exemple, on ne peut pas opérer plus de 5 000 individus par an.
L’assurance maladie rembourse ces interventions ce qui n’est pas le cas de tous les pays.
Alors, la France en fait-elle trop ?
Certains médecins s'en alarment estimant que c'est la culture de la facilité, à défaut d'une véritable prise en charge de l'obésité.

l'HAS (Haute Autorité de Santé), préconisait en 2009 d'avoir recours à la chirurgie uniquement après l'échec d'autres solutions comme une révision de la nutrition, une psychothérapie, un suivi par un professionnel diététicien, etc... Il était également important que les patients soient parfaitement informés au préalable avec une prise en charge préopératoire.
C'est le cas dans certains centres qui mettent en place de véritables suivis.
Mais d'autres sont moins regardants sur le sujet.
500 centres sont aujourd'hui répertoriés comme pratiquant la chirurgie bariatrique en France et leurs qualités ne sont pas équivalentes.
La Société française et francophone de chirurgie de l’obésité (Soffco) recense d’ailleurs sur son site Internet, les centres reconnus par la profession.

Il ne faut pas perdre de vue que cette opération n'est pas sans risques ni sans conséquences.
Elle ne règle pas tout.
Il arrive qu'à terme on souffre ensuite d'autres maux comme des troubles fonctionnels digestifs, des complications mécaniques liées au geste chirurgical, des occlusions, des perforations, de l'ostéoporose, des carences nutritionnelles, du désordre psychique…
Un obèse opéré n'est pas quelqu'un qui recouvre la santé. Il va aller mieux mais il est juste en rémission en quelque sorte. Il a besoin d'être suivi après, longtemps, et ce suivi fait souvent défaut.

2 commentaires:

  1. BRAVO pour avoir soulever ce sujet. Trop de personnes pensent qu'une fois opérées, il n'y aura plus de problème . Tout comme tu le soulignes, pas assez de suivis sérieux. Chris 06

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