Bonjour, bonjour !
1
français sur 2 est trop gros.
Voici
le chiffre alarmant qui ressort de la dernière étude publiée le 25 octobre
dernier.
Ce
résultat provient d’un programme de recherches qui a débuté en 2012 sur plus de
110 000 volontaires âgés de 30 à 60 ans et des deux sexes.
Pour
les hommes :
41%
sont en surpoids
15.8
% sont obèses
Pour
les femmes :
25.3
% sont en surpoids
15.6
% sont obèses
Cela fait
donc si on cumule, 56.8 % pour les hommes et 40.9 % pour les femmes concernés
par de réels problèmes de poids.
Ces
chiffres sont en constante augmentation et même si la courbe a tendance à
ralentir ces dernières années, cela reste un problème sanitaire majeur.
Dans
cette étude, un nouvel indicateur, ô combien important a été pris en compte :
l’obésité abdominale. Les scientifiques (enfin !!), ont admis que l’utilisation
seule de l’IMC n’était pas suffisamment fiable. Et là les chiffres sont encore
plus alarmants : 41,6 % des
hommes et 48,5 % des femmes sont touchés.
Il ne
faut pas oublier tout ce qu’un excès de masse graisseuse peut provoquer comme pathologies :
problèmes cardiaques, diabète, douleurs articulaires, troubles respiratoires,
dépressions, certains cancers...
Indépendamment
de problèmes génétiques, l’étude démontre également que nous ne sommes pas sur
le même pied d’égalité face aux problèmes de surpoids et cela tient en partie
au niveau socio-économique de chacun : il y a plus d’obèses chez les
personnes ayant de faibles revenus.
Il
est évident que la France n’est pas épargnée par ce fléau sanitaire qui touche
de très nombreux pays.
L’Organisation mondiale de la
santé estime que plus d’un tiers des adultes sont aujourd’hui atteints de
surpoids dans le monde.
En Europe, nous nous
situons dans la moyenne, la palme revenant aux irlandais et aux maltais, les
meilleurs élèves étant les suisses.
Cruel dilemme pour les
autorités… car le constat est sans appel.
La balance a deux
plateaux : dans l’un notre santé et dans l’autre le pouvoir et l’ascendant
de l’agroalimentaire qui dicte sa loi dans les plus hautes instances... sans compter les laboratoires pharmaceutiques...
Qui l’emportera ?
Il est peut-être enfin
temps pour nous que nous n'attendions pas de le savoir en cessant d’être des moutons et en nous prenant en charge.
Notre santé c'est notre responsabilité.