Rendez-vous dans la véranda - Février 2021

Bonjour, bonjour !
Nous en avons bien conscience : ce que nous mangeons, ce que nous buvons, a un impact sur notre santé.
Et ce que nous appliquons sur notre peau, nos cheveux ?
Il est tout autant intéressant d’y regarder à deux fois pour faire ses choix.

Les emballages sont tous plus séduisants les uns que les autres avec des promesses de résultats bien tentantes.

Si un packaging vante un principe actif ou une plante en  particulier, prenez la peine de vérifier où elle/il se trouve dans la liste au dos de l'emballage : plus elle/il arrive à la fin et moins il y en a.
En principe, la loi oblige les fabricants à faire apparaitre clairement la composition de leurs produits. C’est la liste Inci de l’anglais International Nomeclature of Cosmetic Ingredients.
Les dosages de tous les ingrédients sont indiqués dans l’ordre décroissant… sauf pour ceux qui représentent moins de 1% de la formule et qui sont juste indiqués en toute fin de liste, comme des conservateurs indésirables par exemple.
En tout cas, comme dans l’alimentaire : plus la liste des ingrédients est courte et mieux ce sera !

Il y a certains points à connaître pour s’y retrouver dans toutes les appellations.
Les silicones : ils sont à la fois synthétiques et non biodégradables.
Vous les retrouverez souvent cachés dans des noms en « ane » et « one » (ex : dimethicone, cyclopentasiloxane…)
Les parabens : antibactériens et antifongiques, ils sont fortement suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (ex : méthyl-paraben, isobutyl-paraben…)
Les alcools gras et les solvants peuvent être irritants si ajoutés à forte dose
Les huiles minérales ont comme principal intérêt d’apporter du volume au produit (ex : petrolatum, paraffinum, cera microcristallina) et peuvent empêcher la peau de respirer.
Les parfums synthétiques n’ont évidemment rien de naturel.
Attention également aux nanoparticules de titane qui sont de plus en plus suspectées d’être des perturbateurs endocriniens.
 
Bon à savoir également : fiez-vous plutôt à des noms de substances écrits en latin plutôt qu’en anglais, ce qui indiquera qu’elles sont issues de plantes non transformées, ce qui ne sera pas toujours le cas pour les noms en anglais.
 
Autant que possible, il vaut mieux se tourner vers le bio, même s’il n’existe pas de règlementation unique mais un ensemble de cahier des charges. Les interdictions sont surtout liées à l’emploi de produits issus de la pétrochimie, parfois aussi de l’expérimentation animale.
Bien sûr, l’utilisation de composants naturels est recommandée.

Voici quelques exemples de labels
Ecocert : 95% des ingrédients sont d’origine naturelle et 10% de l’ensemble est bio
Nature et Progrès : 100% des ingrédients sont bio avec transformation à l’aide de procédés mécaniques ou chimiques doux.
Cosmos-standard : 95% des ingrédients sont d’origine naturelle et 10% de l’ensemble est bio. Les emballages et suremballages sont biodégradables ou recyclables.
 
Intéressants aussi le Slow Cosmétique qui récompense les marques qui s’engagent (charte à l’appui), pour des produits plus écologiques et moins trompeurs.
Sans oublier les labels liés à la défense animale : One Voice, Vegan Society, Cruelty Free and Vegan, IHTK...

Des applications ont été créées pour nous aider à décrypter les produits cosmétiques mais il faut savoir que la Fédération des Entreprises de la Beauté estime que bon nombre d’informations qui s'y trouvent sont erronées, partielles ou inappropriées.
Il semblerait néanmoins que l’application QuelCosmetic de l’association UFC Que Choisir, soit plutôt fiable : elle permet de détecter la présence de 143 substances indésirables ou allergisantes dans plus de 130 000 produits.

Mais bon… 143 substances… 130 000 produits… ça donne le tournis non ?
Et si nous faisions plus simple ?
Et si nous privilégiions au maximum le fait maison, comme dans notre cuisine ?
Notre peau, nos cheveux et notre santé ont sûrement tout à y gagner.
 
Allez faire un tour dans le dressing du blog ICI : vous y trouverez quelques recettes testées et approuvées !