Bonjour, bonjour !
Vous avez peut-être rencontré ce genre de personnes, qui après avoir vécu un lourd traumatisme, reprennent le cours de leur vie avec force et volonté.
C'est ce qu'on nomme la résilience.
C'est ce qu'on nomme la résilience.
Comment ces personnes parviennent-elles, après avoir vécu des drames incroyables, à se tenir debout, à sourire, à rire, à positiver et à être heureuses ?
A l'origine, la résilience est un terme physique concernant les matériaux qui, après un choc, reprennent leur forme initiale.
Pour l'être humain, ce n'est pas forcément reprendre le rythme normal de sa vie interrompue par un traumatisme, mais c'est s'élever au-dessus, grandir, vivre encore plus intensément.
C'est une forme de prise de conscience de ce qu'on veut faire de sa vie et de ce qui l'entoure.
C'est un refus catégorique d'être passif face à l'adversité.
Ce phénomène de résilience intervient après un choc qui peut être de deux types :
- ce qu'on appelle un traumatisme simple : un deuil brutal, un accident, un divorce, un viol...
- ou ce qu'on appelle un traumatisme complexe qui lui, intervient par paliers : une longue maladie par exemple.
Quel que soit le type de traumatisme vécu, il laisse des traces et peut engendrer un repli sur soi, une vie marquée par la peur que ça recommence.
Au contraire, chez les résilients, cela se traduit par une pulsion vers la vie, c'est le vital qui l'emporte.
Et c'est bien souvent par le corporel que la résilience opère, pour parvenir à un dépassement de soi.
C'est ainsi qu'on voit des personnes très malades, ayant perdu leur mobilité qui, quelques mois après ou quelques années après, s'engagent avec succès dans un challenge sportif intense.
Elles sont allées au-delà du pensable.
Leur seul objectif était un jour de remarcher, de courir à nouveau, même si on leur disait que ce ne serait pas possible.
C'est une forme de déni de la réalité, un refus de voir le danger.
Bien sûr la peur est toujours présente.
Mais elle n'empêche plus d'aller de l'avant, de se dire que c'est impossible.
Il faut se reconstruire.
Le mental oblige le corps à aller chercher de nouvelles ressources.
C'est un processus qui demande plus ou moins de temps et qui passe
par plusieurs phases :
- La révolte contre le malheur qui frappe
- Un défi qu'on se lance à soi-même
- L'envie de montrer de quoi l'on est capable
- La capacité de ne pas s'apitoyer et au contraire de plaisanter sur son sort
- Trouver un dérivatif artistique, sportif, pour canaliser ses émotions
Il existe des profils types aptes à développer cette capacité de résilience :
- Un QI élevé
- Un organisme sécrétant beaucoup de dopamine et de sérotonine
- Des personnes autonomes
- Conscientes de leur propre valeur
- Sachant s'adapter, anticiper, planifier
- Ayant vécu bien entouré
- Possédant une bonne dose d'humour
Mais ce ne sont pas des critères incontournables et nous avons tous capacité à être ou devenir résilient.
On peut, au fil du temps, bâtir sa propre confiance en soi, en la vie : la résilience se cultive par le biais d'un optimisme omniprésent, d'avoir des buts dans la vie, d'être enthousiaste, d'éviter de trop se plaindre, de faire le bien autour de soi, de bien s'entourer. Car ceux qui peuvent compter sur l'affection et le soutien de leurs proches ont des capacités supérieures pour surmonter un traumatisme.
Et il n'y a pas d'âge pour être résilient.
Le malheur n'est pas une destinée.
Rien n'est figé dans le marbre.
On peut toujours s'en sortir.
C'est le message que nous fait passer la résilience.
C'est le message que nous fait passer la résilience.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort !
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