Bonjour, bonjour !
En France métropolitaine et dans les pays limitrophes, le pollen est présent quasiment 10 mois sur 12.
Cela commence à la mi-janvier avec les noisetiers, les aulnes, les cyprès en méditerranée.
Au printemps la majorité des arbres prennent le relais puis vient le tour des graminées.
La diffusion des pollens se termine à l'automne, avec des herbacées comme l'armoise et l'ambroisie par exemple, une plante qu'on retrouve maintenant un peu partout et qui est très allergène.
Les pollens sont les organes reproducteurs mâles des plantes, qui sont libérés lors de la fécondation.
Il existe deux types de pollens :
- Ceux qui sont émis en grande quantité par la végétation et qui peuvent parcourir des centaines de kilomètres, portés par le vent. Ce sont les plus allergisants, leur petite taille leur permettant de rentrer très facilement dans nos voies aériennes.
- Ceux qui sont transportés de fleur en fleur par les insectes. Ils jouent un rôle secondaire dans nos allergies.
Les sensibilités au pollen ont doublé en 10 ans : 1/4 de la population est touchée, plutôt les jeunes et les jeunes hommes.
Une allergie se déclare par ce qu'on appelle communément un rhume des foins : on a le nez qui coule comme une fontaine, les yeux rouges et larmoyants, on se gratte, on se sent fatigué, on éternue, on tousse... cela peut même aller jusqu'à provoquer des crises d'asthme.
La meilleur moyen d'éviter cette allergie est bien sûr de ne pas s'exposer au pollen incriminé.
Encore faut-il savoir lequel est-ce.
Les crises fort heureusement peuvent être calmées grâce à la prise d'antihistaminiques et on peut recourir à des lavages de nez avec des sprays d'eau de mer qui sont de bons compléments pour calmer les crises.
L'homéopathie peut réduire les crises, tout comme l'aromathérapie, grâce à l'utilisation de différentes plantes comme le thym, la lavande, l'estragon, l'ortie...
Un allergologue peut être consulté pour une désensibilisation. Il faut avant tout identifier le pollen en cause par des tests cutanés et un bilan sanguin. Ensuite, l'organisme va être mis au contact par de petites doses allergènes, pour créer petit à petit une habitude, afin que l'organisme ne perçoive plus le pollen comme agresseur. C'est un travail de longue haleine, qui peut prendre plusieurs années.
Quoi qu'il en soit, lorsqu'on souffre de ce genre d'allergie, il faut adopter quelques règles simples :
- Aérer sa maison plutôt avant le lever ou après le coucher du soleil et quand il n'y a pas de vent
- Porter des lunettes de soleil
- Se laver souvent les cheveux
- Ne pas faire brûler d'encens chez soi ou des bougies parfumées
- Ne pas rouler la fenêtre ouverte
- Ne pas tondre soi-même la pelouse
- Eviter de faire du vélo
- Choisir de pratiquer son activité de plein air plutôt le matin
- Ne pas étendre son linge dehors
L'OMS craint que d'ici 2050, près de la moitié de la population soit impactée. En cause, les températures plus élevées, la pollution et la végétalisation des villes.
Il faut savoir que le lien a été établi entre la pollution urbaine, particulièrement celle des particules diesel et la toxicité des pollens, car ces derniers voient leur surface fragilisée et leurs protéines allergisantes sont ainsi plus rapidement disséminées dans l'air.
La météo est également un facteur important : la chaleur, l'humidité, le froid, la sécheresse, les pluies jouent d'une année sur l'autre, d'une saison à l'autre sur la diffusion des grains de pollen. On a constaté par exemple des recrudescences d'allergies après un orage car les charges électriques font éclater les grains et favorisent la diffusion des pollens.
Et avec les températures plus élevées que nous connaissons, on retrouve dans le nord de la France des allergisants qui ne sévissaient que dans le sud.
A noter qu'il existe également des allergies croisées.
C'est à dire qu'une allergie peut en déclencher une autre.
Bien souvent, les personnes allergiques au bouleau doivent éviter de manger des pommes, des noisettes, des pêches... en tout cas lorsqu'elles sont crues.
Des sites et des applications sont à disposition pour suivre au plus près, région par région, les proliférations des pollens afin de s'en prémunir au mieux.
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