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6 juil. 2019

Rendez-vous dans la véranda - Juillet 2019

Bonjour, bonjour !

Les intolérances alimentaires sont de plus en plus nombreuses.
Mais il ne faut pas confondre intolérance et allergie.
Lorsqu’on est allergique à un aliment, les réactions sont immédiates et visibles dès qu’on l’a ingéré. Elles se traduisent par de l’urticaire, des troubles digestifs, des vomissements, des diarrhées par exemple ou beaucoup plus grave, un arrêt respiratoire ou cardiaque.
Lorsqu’on est intolérant à un aliment, les effets ne sont pas instantanés et plus discrets. C’est le fait de manger régulièrement cet aliment qui à la longue développe des manifestations comme des migraines, des troubles digestifs, des douleurs intestinales, des infections ORL, des rhumatismes… voire même du diabète. Il est donc difficile de diagnostiquer l’intolérance.

Parmi les intolérances les plus citées, on trouve évidemment le gluten : nous avons traité ce sujet dans cet article ICI

On trouve également les produits laitiers, les fruits et les légumes, les fruits de mer, les poissons, les épices, les œufs, les oléagineux…

Pourquoi y a-t-il de plus en plus d’intolérants ?
Plusieurs hypothèses sont avancées.
L’hérédité : l’intolérance se transmet mais pas systématiquement.
L’hygiène : en fait dès notre naissance, nous serions surprotégés. Notre organisme a besoin de se frotter aux microbes et autres infections pour construire son système immunitaire. Aujourd’hui nous vivons dans un monde très aseptisé et les antibiotiques sont montrés du doigt.
Les choix alimentaires infantiles : lorsque nous sommes bébés, notre système immunitaire se construit petit à petit. Nous avons à disposition un grand choix d’aliments, trop grand peut-être et que les jeunes organismes n’ont pas capacité à tolérer si tôt, d’où allergies et intolérances précoces.
Les choix alimentaires adultes : nous ne sommes pas épargnés avec toutes sortes de produits de provenances diverses et auxquels nos organismes ne sont pas habitués.
Les polluants : ceux que l’on retrouve dans les vaccins, les amalgames dentaires, les cigarettes… l’aluminium, le plomb, le mercure pourraient participer à des phénomènes d’intolérances alimentaires.
Et bien sûr… l’industrialisation. Additifs, colorants, conservateurs… Il est évident que les process de fabrication de l’agro-alimentaire ont leur part de responsabilité.

Pour parvenir à faire un bon diagnostic et déceler une allergie ou une intolérance, il faut avant toute chose en parler avec son médecin pour faire les tests adéquats : analyses sanguines, urinaires, cutanées… ainsi que la suppression de l’aliment suspecté.
Lorsqu’on a trouvé le responsable, il va falloir le supprimer radicalement de son alimentation. C’est relativement facile lorsqu’il s’agit d’un légume en particulier par exemple, mais beaucoup plus complexe dans le cas d’une intolérance au gluten, aux œufs, au lait, etc… que l’on retrouve dans beaucoup de produits de l’agro-alimentaire.
Selon les cas, il est possible sous surveillance médicale, de désamorcer le processus de l’intolérance pour in fine, réintroduire l’aliment interdit.
Mais c’est un parcours qui demande beaucoup de patience.

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