Les
intolérances alimentaires sont de plus en plus nombreuses.
Mais il ne faut
pas confondre intolérance et allergie.
Lorsqu’on est
allergique à un aliment, les réactions sont immédiates et visibles dès qu’on
l’a ingéré. Elles se traduisent par de l’urticaire, des troubles digestifs, des
vomissements, des diarrhées par exemple ou beaucoup plus grave, un arrêt
respiratoire ou cardiaque.
Lorsqu’on est
intolérant à un aliment, les effets ne sont pas instantanés et plus discrets.
C’est le fait de manger régulièrement cet aliment qui à la longue développe des manifestations
comme des migraines, des troubles digestifs, des douleurs intestinales, des
infections ORL, des rhumatismes… voire même du diabète. Il est donc difficile
de diagnostiquer l’intolérance.
Parmi les intolérances
les plus citées, on trouve évidemment le gluten : nous avons traité ce
sujet dans cet article ICI
On trouve
également les produits laitiers, les fruits et les légumes, les fruits de mer,
les poissons, les épices, les œufs, les oléagineux…
Pourquoi y
a-t-il de plus en plus d’intolérants ?
Plusieurs
hypothèses sont avancées.
L’hérédité :
l’intolérance se transmet mais pas systématiquement.
L’hygiène :
en fait dès notre naissance, nous serions surprotégés. Notre organisme a besoin
de se frotter aux microbes et autres infections pour construire son système
immunitaire. Aujourd’hui nous vivons dans un monde très aseptisé et les antibiotiques
sont montrés du doigt.
Les choix
alimentaires infantiles : lorsque nous sommes bébés, notre système
immunitaire se construit petit à petit. Nous avons à disposition
un grand choix d’aliments, trop grand peut-être et que les jeunes organismes n’ont
pas capacité à tolérer si tôt, d’où allergies et intolérances précoces.
Les choix
alimentaires adultes : nous ne sommes pas épargnés avec toutes sortes de
produits de provenances diverses et auxquels nos organismes ne sont pas habitués.
Les polluants :
ceux que l’on retrouve dans les vaccins, les amalgames dentaires, les
cigarettes… l’aluminium, le plomb, le mercure pourraient participer à des
phénomènes d’intolérances alimentaires.
Et bien sûr… l’industrialisation.
Additifs, colorants, conservateurs… Il est évident que les process de
fabrication de l’agro-alimentaire ont leur part de responsabilité.
Pour parvenir à
faire un bon diagnostic et déceler une allergie ou une intolérance, il faut
avant toute chose en parler avec son médecin pour faire les tests adéquats :
analyses sanguines, urinaires, cutanées… ainsi que la suppression de l’aliment
suspecté.
Lorsqu’on a
trouvé le responsable, il va falloir le supprimer radicalement de son alimentation.
C’est relativement facile lorsqu’il s’agit d’un légume en particulier par
exemple, mais beaucoup plus complexe dans le cas d’une intolérance au gluten,
aux œufs, au lait, etc… que l’on retrouve dans beaucoup de produits de l’agro-alimentaire.
Selon les cas, il
est possible sous surveillance médicale, de désamorcer le processus de l’intolérance
pour in fine, réintroduire l’aliment interdit.
Mais c’est un parcours qui demande beaucoup de patience.
Mais c’est un parcours qui demande beaucoup de patience.
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