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Venez et poussez la porte, la serrure n'a jamais fonctionné alors on a jeté la clé.
Un sourire en humant les fumets d'un plat qui mijote.
Un sourire encore à la vue d'une belle assiette que vous allez déguster.
L'esquisse d'un sourire, léger et doux. Celui qu'il sera si agréable que vous vous adressiez, en regardant votre silhouette dans le miroir.
Avançons ensemble, à la rencontre des indices glycémiques bas.


Voulez-vous visiter ?

- Le vestibule, où l'on reçoit de nouvelles amies qui viennent nous rejoindre

- Le salon, endroit idéal pour les papotages en tout genre

- La bibliothèque, dont les étagères se chargent petit à petit d'infos pour nous aider dans notre quête du bien-être

- La véranda, lieu de notre rendez-vous mensuel pour faire le point du mois écoulé

- Le fournil, tenu de main de maître par notre reine de la boulange

- Le dressing, pour être belle en toutes circonstances

- Un petit tour aussi dans l’atelier créatif

Sans oublier l'incontournable : toutes nos recettes de cuisine, toutes nos idées de menus, pour manger bon, sain, équilibré,
en faisant du bien à notre corps, et dedans et dehors, avec des indices glycémiques bas !
Venez vous balader, fouiner, humer, échanger : on est bien dans notre maison... qui est la vôtre aussi !
Car ensemble, c'est plus facile !

samedi 7 novembre 2020

Rendez-vous dans la véranda - Novembre 2020

 Bonjour, bonjour !

Dans un article j’ai évoqué les compulsions alimentaires.
C’est ici

Quid de la crise boulimique.
Ce n’est pas la même chose, même si elle aussi est bien souvent liée à un sentiment de mal être et de perte d’estime de soi.
La compulsion alimentaire donne du plaisir à manger des choses que l’on aime, même si on sait que ce ne sont pas les meilleurs choix pour soi.
La boulimie c’est avaler sans faim une grande quantité de nourriture pour ensuite la régurgiter.
Et tout ce qui passe à portée de main est bon à prendre, sans choix de saveur en particulier.
Plus rien ne compte que de manger encore et encore, le plus vite possible, sans forcément prendre le temps de mâcher les aliments. Une véritable perte de contrôle.
La personne boulimique sait que tout ce qu’elle est en train d’ingurgiter, elle s’en débarrassera aussitôt après, donc peu importe ce qu’elle mange.
Dans 90% des cas, la personne boulimique n’est pas en surpoids car elle contrôle. Elle contrôle à l'excès : bien souvent boulimie et anorexie sont liées.
Tout est organisé dans l’esprit des boulimiques pour compenser leurs prises alimentaires : vomissements, prises de laxatifs ou diurétiques, jeûnes, pratique de sport intensive…)
C’est toujours un sentiment de mal-être qui déclenche les crises : une dépression, une sous-estimation de soi, du stress, une anxiété, une contrariété… et c’est une pathologie qui touche principalement les femmes et très souvent dès l’adolescence.
Malheureusement, le mal-être continue après une crise, doublé d’un sentiment de honte et de culpabilité d’agir ainsi. La tendance est alors de se refermer encore plus sur soi et de s’isoler avec sa souffrance.
 
La boulimie est une maladie grave et le traitement est long et difficile. Mais il peut donner des résultats avec de la patience et de la persévérance grâce notamment à un bon suivi.

Il y a plusieurs méthodes.
- La psychothérapie de groupe qui permet de sortir de son isolement et de pouvoir mettre des mots sur sa maladie.
- La thérapie cognitivo-comportementale : c’est une psychothérapie qui aide à mieux gérer les problèmes des personnes grâce à une façon différente de penser ou d’agir.
- La psychanalyse pour parvenir à trouver ce qui au fond de soi crée tout ce désordre.
Elle donne apparemment de bons résultats.
- Le traitement médicamenteux
- La sonde gastrique et la nutrition entérale : durant une période plus ou moins longue selon les cas, la nourriture ne passe plus par la bouche mais par la sonde, au moyen de préparations nutritives.

A noter que le dentiste peut être un bon lanceur d’alerte pour détecter une personne boulimique.
En effet, le fait de provoquer des vomissements à répétition finit par créer des lésions d’usure sur les dents à cause des acides gastriques. Les premiers signes apparaissent au cours des deux premières années et au bout de 4 à 5 années, n’importe quel dentiste pourra constater la perte d’émail. Ce sont des signes révélateurs des troubles du comportement alimentaire.

L’idée serait qu’il y ait un partage d’informations étroit entre les soignants pour un dépistage précoce des malades, dès l’apparition de ce genre de signes, d’autant que les personnes atteintes sont souvent très jeunes.
Il n’est de toute façon jamais trop tard pour se soigner et se faire aider.

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