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8 janv. 2014

Le sac qui gardera nos trésors… bien le choisir !

Bonjour c'est Tina !


                                                     Tingting Wang créatrice de sacs


Si les filles sont folles des sacs, ce n’est pas un hasard ! Vous avez été nombreuses à me demander un article sur comment choisir le bon sac, ce compagnon si cher à notre style. Plus qu’un simple accessoire, un sac à main personnalise une tenue et garde précieusement nos petits trésors. Notre sac à main, c’est un accessoire que l’on remarque et il en dit long sur notre mode de vie, nos goûts et notre personnalité. Il y a tellement de sacs différents qu’il en devient difficile de savoir lequel porter à quelle occasion et pour quel type de silhouette.
Besace, cartable, cabas, fourre-tout, maxi pochette… à bandoulière, pourquoi pas, mais alors « portés main » et non à l’épaule… car ça engonce la silhouette !

Voici comment bien l’acheter, lequel porter, pour quelle occasion et comment le choisir par rapport à notre silhouette.
Vous verrez que nous n’avons pas besoin de maroquinerie de luxe ni de dépenser deux fois notre salaire dans un sac pour booster notre look !

Notre choix dépendra de plusieurs critères : d’abord l’usage que nous en ferons, puis de nos goûts et aussi de notre style vestimentaire.
En effet, il est important de ne pas mixer des pièces improbables !

Comment choisir son volume ?
Ça dépend évidemment de notre tenue, mais aussi et surtout de notre silhouette.
Par exemple si on est ronde, il faut prendre un grand sac plutôt plat et éviter le sac trop riquiqui à part la pochette du soir, portée dans la paume de la main.
Il faut également laisser au placard tous les gros sacs bien dodus en bandoulière qui nous épaississent si on mesure moins d’1 mètre 65.
C'est une histoire de proportion.


Trucs et astuces du sac presque parfait
Le sac est l’occasion rêvée de la touche de couleur de notre look, il nous suit partout et contient les choses les plus importantes de notre quotidien.
Voici les bonnes astuces à connaître avant de choisir votre sac :
- Évitez le noir : une fois de plus, vous connaissez déjà mon point de vue sur les accessoires noirs ! 
Donc dans la plupart des cas, évitez le sac noir, sauf s’il est vraiment original ou clouté et dans une très belle matière.
Le sac est justement l’occasion rêvée de porter de la couleur et de booster une tenue aux couleurs basiques.
Optez pour du bleu Klein, du vert sapin, du corail ou un rouge soutenu, vous pouvez aussi toujours compter sur les valeurs sûres comme le « nude », le camel, le beige ou même le blanc si difficile à maintenir éclatant. 

- La qualité de fabrication de notre sac
On peut céder aux tentations de la mode et s’offrir un  sac « fantaisie » pas trop cher qui ne durera qu’une seule saison… Mais pas pour un sac basique !
Si vous désirez vous constituer un assortiment de sacs de formes classiques, investissez dans un bon modèle en choisissant dans les 4 catégories que je vous ai sélectionnées, offrez-vous les sacs qui correspondent à votre mode de vie et qui vous ressemblent le plus.
On mise sur la qualité de la fabrication. On vérifie les coutures, les garnitures et doublures, sans oublier les poches intérieures. Le système de fermeture doit être fiable car pas question de perdre les précieux trésors que nous transportons.
Il faut savoir que si le zip casse, le faire changer par un cordonnier peut coûter aussi cher que le prix du sac, car il faut démonter une partie du sac.

- Choisissez de belles matières
On préférera un cuir de qualité souple au toucher qui est beaucoup plus maniable. Que vous optiez pour du cuir naturel, du tissu ou du nylon, faites attention à la qualité de la matière. Jetez un œil à l’étiquette si vous n’êtes pas sûre de la matière et évitez le simili cuir qui ne durera pas dans le temps et ne supportera pas un excès de poids (s’il doit par exemple supporter votre ordinateur portable). La doublure est aussi importante : elle doit être résistante, faites notamment attention aux coutures. Si la doublure contient de petites poches de rangements, c’est un plus à ne pas négliger.


Pour nos basiques, nous allons nous en tenir à 4 catégories de formes bien différentes.
- La besace, ou le sac à bandoulière, qui sont assez proches (mais uniquement si on est grande, sinon on oublie),
- Le cartable idéal en journée ou le Birkin (tous les 2 sont « multi-occasions »), ou encore l’indémodable sac Kelly, un peu plus petit.
- Le cabas ou le fourre-tout,
- La pochette (ou éventuellement le petit sac « baguette »), mais uniquement pour les sorties chics ou les petits diners de charme en amoureux !

Essayez d’investir dans un sac « multi occasions » : pas besoin de le changer entre le travail et les sorties. Ce sac doit être assez chic pour faire habillé mais aussi assez cool pour être porté partout.
Pour faire court, ce sac doit être dans un beau cuir (lisse ou vieilli). Mais il y a d’autres critères à prendre en compte.

Voici les cinq plus importants :
De couleur forte rouge, rose, vert, jaune, bleu… ou de couleur basique camel, nude, beige…
Fermé par un zip pour être à l’abri des mains habiles et baladeuses (on ne sait jamais !).
De taille moyenne, comme un format 48 h (parfait pour le travail et mettre une tablette ou un petit portable).
Plutôt de format long que de format haut (pour trouver plus facilement ce qu’on y cherche).
Doté d’une anse pour le porter en bandoulière ainsi qu’une anse pour le porter à la main (les anses multiples, même si on n’utilise pas la bandoulière, ajoutent du style à
notre sac !).


Quel sac pour quelle occasion ?
Pour changer de style en un clin d’œil, changez de sac !
Voici un petit tour d’horizon des quatre formes bien différentes qui me sont chères.

1) La besace (surtout si on est grande)
    
La besace peut avoir beaucoup de facettes mais n’est pas forcément la plus élégante, quoique. Sa forme est des plus classiques, le rabat sur le sac contient aussi le fermoir de celui-ci. Sa forme ronde est une forme facile à aborder. Le porté est en bandoulière dans la plupart des cas. Les petites la porteront à la main ou sous le bras grâce à une anse supplémentaire.
Avec ces sacs-là, l’attitude décontractée est de rigueur.
- Un style rétro ? On ose une besace un peu flashy : fuchsia, bleu électrique...
- Un look bobo ? On opte pour une besace d’aventurière ou un imprimé coloré.
- Plutôt classique ? On choisit une besace en cuir ou en daim dans les tons taupes, rouge soutenu, ou beiges crème.
Même si la besace se décline sous différentes formes, tailles et couleurs, oublions tout de suite le blanc, si on compte l’emporter partout.
Caractéristiques : elle tient son nom du sac en tissu grossier que les moines mendiants jetaient sur leur épaule pour parcourir les routes. La besace est un sac mou d’une bonne contenance. Le plus souvent en forme de banane, la besace est en cuir souple ou en daim, mais on en trouve aussi de très jolies en velours ou au crochet. Il n’y a souvent qu’une couture au fond du sac, ce qui lui donne une forme plus souple. Il se ferme en général par une fermeture Éclair et l’intérieur est doublé. La bandoulière est courte et souvent de la même matière que le sac. Elle est parfois nouée sur l’épaule. Quoiqu’il en soit, assurez-vous toujours qu’elle soit ajustable.
Comment la besace est molle, vérifier qu’il y ait une poche intérieure zippée pour ne pas perdre nos clés ou notre téléphone au fond du sac.

Le sac à bandoulière
Caractéristiques : pendant la seconde Guerre Mondiale, les femmes ont pris d’assaut le monde du travail et ont troqué leurs petits sacs à main contre des sacs plus grands et plus pratiques. Il existe toutes sortes de sacs à bandoulière, mais ils se ferment en général avec un grand rabat et possèdent une seule bandoulière (réglable et à boucle), ainsi qu’une ou deux poches extérieures. Il se porte en travers du corps ou sur l’épaule. On l’appelle aussi parfois sacoche.
Comment choisir notre sac à bandoulière ? Un sac en bandoulière n’est pas un fourre-tout et doit par conséquent garder une taille raisonnable pour ne pas ressembler à un polochon.


2) Le cartable, idéal en journée et « multi-occasions »

  

Je l’aime beaucoup…I feel preppy, oh so preppy…!
Quand j’étais petite, mon cartable d’écolière était plus carré d’épaule que moi et trop lourd, beige, en cuir et velours et je le kiffais terrible… Puis, je suis devenue de plus en plus adulte ( !) et il était loin, jusqu’au jour où j’ai croisé des… cartables ! Partout ! En plus petit ! En pas lourd ! Zara,  Zadig, H&M, Nat&Nin, Monoprix et mes préférés, ceux de Cambridge Satchel Company.
Le cartable, quelle que soit sa taille, est un des sacs les plus pratiques. Sa forme peu épaisse vous permet de tout organiser sur la longueur. Ses pochettes sur le devant vous permettent aussi de pouvoir ranger de petites choses dont vous avez besoin à portée de main. On peut même y glisser son ordinateur ou sa tablette. Le cartable est soit porté main, soit porté bandoulière comme une écolière (pour les grandes fifilles, quant aux  « petites écolières » elles le porteront à la main).
Choisissez-le coloré pour ajouter une touche fantaisie à votre look. Évitez surtout de l’acheter dans un cuir marron glacé, qui fera bien trop cartable classique… Il est idéal pour aller au travail ou sortir le week-end, de part sa contenance.
Il donnera aussi un look un peu vintage à toutes vos robes.

Le sac Kelly ou le Birkin



Mon Birkin a 23 ans (photo ci-dessous), comme quoi un modèle atemporel coupé dans une belle peau et d’une fabrication de qualité… ne s’abîme pas ! En plus ses couleurs vont absolument avec toutes mes tenues !


Caractéristiques : plus que toute autre, c’est certainement la pièce dans laquelle on ne regrette pas d’investir. Véritable talisman de la mode, le sac Kelly est d’une élégance intemporelle et il vous accompagnera en toute occasion. Créé par Hermès, le sac doit son nom à Grace Kelly qui l’élève au rang de mythe en 1956 dans une photo publiée dans Life Magazine. Selon la rumeur, la princesse cachait sa grossesse derrière son sac Hermès. Depuis, tous les petits sacs hauts à courroie sont appelés Kelly, même s’ils ne sont pas griffé Hermès.
Comment choisir votre sac Kelly ? Pour ce genre de sac, il n’y a qu’un mot d’ordre : la qualité, mais aucun souci pour ça chez Hermès.
Et vous serez sûre de ne jamais faire de faute de goût.
Commencez par choisir une poignée de la bonne largeur car oui les filles, le sac Kelly ou Birkin ne se portent JAMAIS à l’épaule.


3) Le cabas
  

Le cabas a lui aussi le vent en poupe et est aussi pratique que la besace. L’avantage ?
 Le cabas est une vraie maison portable. Agenda, livres, ordi et même trousse à maquillage... surtout s’il est doté de grosses poches. Et beaucoup plus glamour qu’un sac à dos ! Le must ? Le cabas verni, dans les tons sobres ou très vifs. Mais attention, le cabas doit se porter nickel, sans tâches ni accros. Il vieillit mal.
- Un look rock ? On opte pour un cabas en cuir véritable, chocolat, marine ou noir, et clouté pour une touche d’originalité.
- Fashion ? On ose un cabas fuchsia ou toute autre couleur épicée en cuir.
- Look chic ? On choisit un cabas verni et zippé.


Le fourre-tout


Caractéristiques : indispensable quand on transporte beaucoup d’affaires au quotidien, le fourre-tout se porte en général à la main avec deux poignées. Il y a 2 types de fourre-tout : un pour les loisirs et un pour aller travailler.
Suffisamment grands pour y glisser des dossiers, des magazines et même une paire de chaussures de rechange, ils doivent être solides et résistants. Les fourre-tout sont le plus souvent en toile traitée, en nylon ou en cuir. Pour le bureau, mieux vaut choisir une version plus élaborée avec des compartiments et des poches intérieures pour y ranger dossiers ordinateur portable, agenda, ou encore notre carte de transport.
Comment choisir notre fourre-tout ? Les fourre-tout en toile de nylon, avec ou sans fermeture Éclair, sont idéals pour une allure décontractée. Préférez ceux en toile épaisse et waterproof, cousus avec du fil de nylon ultra-résistant.
Pour la version bureau, on choisira du cuir texturé noir ou marine, pour aller avec toute notre garde-robe. Et on s’assurera qu’il y ait des petits pieds de métal fixés sur le dessous du sac pour protéger le cuir pour pouvoir le poser partout.


4) Le mini sac ou la pochette


                  

Rectangulaires, ovales ou rondes, avec bandoulière ou sans, en soie ou en cuir, vernis ou en strass, les petites pochettes s’adaptent à tous tes styles. Tel un portefeuille amélioré, elles recèlent le stricte nécessaire : rouge à lèvres, petit miroir, carte bleue et portable. Idéal pour se balader léger. Polyvalente, elle sert aussi de trousse à maquillage dans un cabas ou une besace !
- En journée, on peut aussi opter pour une pochette avec bandoulières. On aura ainsi les mains libres tout en gardant nos affaires personnelles au plus près sans risquer de les perdre.

Pour sortir le soir, ou pour glamouriser une tenue décontractée, le mini sac ou petite pochette précieuse font leur grand retour.
- Pour un dîner, on choisira une pochette sans dragonne, aussi appelée clutch. Véritable atout de séduction, elle se porte près du corps et se fait discrète sur la table.
- La nuit, pour sortir danser, on mise sur une pochette avec dragonne. Idéale pour bouger jusqu’au bout de la nuit sans perdre ses affaires.
Caractéristiques : tenir une pochette à la main donne une allure élégante et ultra féminine. C’est un sac qui convient aussi bien aux soirées chicos qu’à un tête-à-tête décontracté. En général, les pochettes ont un cadre métallique avec un fermoir de type porte-monnaie et une chaînette amovible. La taille est variable, mais les pochettes tiennent le plus souvent avec la paume de la main. On doit pouvoir y glisser un rouge à lèvres, des clés, un peu d’argent, un portable et c’est tout.
Comment choisir votre pochette ? Les plus classiques sont en satin noir, mais il y en aussi de très jolies cloutées, en soie brocart, avec des motifs multicolores et même en imitation  python ou crocodile. Celles en tissu métallisé sont également de grands classiques.
Pour un premier achat, optez pour une pochette en cuir doré (mais surtout pas trop clinquant), car elle ira absolument avec tout.


Et enfin… Ce sac est-il pour vous ?
Avant de passer à la caisse, prenons toujours le temps de vérifier, exactement comme on le ferait avec une paire de chaussures ou une veste. On transfère notre trousse à maquillage et portefeuille. On le porte à la main ou sur l’avant bras aux creux du coude, selon le modèle choisi et on se regarde attentivement dans un miroir en pied. Faisant partie intégrale de notre allure, le sac doit être en harmonie avec notre tenue, notre morphologie et notre personnalité.
* Et pour bien enfoncer le clou… on ne porte plus son sac en bandoulière (même la besace) si on est ronde car cela nous épaissit, nous engonce et nous alourdit. Bref ce n’est pas top du tout !!
Alors les filles, répétez après moi : « on prend l’habitude de porter son sac à la main, ou pour un Kelly ou équivalent, près du coude sur l’avant-bras plié !! »

* Moi je préfère le chic-classique, pour les modèles de sacs. Mais, vous venez d’en avoir encore une fois la confirmation, j’aime la couleur…
Et si j'aime beaucoup le total look noir, c’est uniquement avec des accessoires de couleurs, un sac rouge corail par exemple ou encore les dégradés de couleurs comme avec le bleu Klein ou le gris ou aussi le potiron et le chocolat.

Et par contre, je tiens à vous dire que comme nos mères et nos grand-mères le faisaient, « accorder son sac et ses chaussures », n'est pas forcément une règle, et loin s’en faut.

Menu vite fait du mercredi 08 janvier 2014

Bonjour la maisonnée !


P'tit déj GP
Jus de fruits
Wasas fibres 24 tartinées de purée de cacahuètes












Café... expresso !


Déjeuner PL
Une boîte de sardines (attention aux ingrédients qui la compose)





Photo du site ohzeze.canalblog.com








Une salade d'endives avec des morceaux de gruyère





Photo blogs.cotemaison.fr






2 carrés de chocolat 70% mini
1 pomme (emportez-la avec vous si vous n'avez pas le temps)


Dîner GP
Salade de champignons crus (moutarde, huile d'olive (1 cuillère))





Photo de canailleblog.com







Jambon dégraissé
Pain intégral tartiné d'un carré frais 0%
Une compote


Bonne journée !

7 janv. 2014

Crêpes à la farine d’amarante (IG bas)

Une recette de Lucia !


Ingrédients
75 g de farine d’amarante
120 g de lait de soja
2 blancs d’œufs battus
1 cuillère à café d’huile d’olive ou de tournesol
1 cuillère à café de sirop d’agave


Préparation
Versez la farine d’amarante dans un bol, faites une fontaine, y ajouter les blancs d’œufs battus et 1 cuillère à café d’huile.
Mélangez au fouet doucement et versez le sirop d’agave puis le lait petit à petit, attention aux grumeaux.
Laissez reposer 20 minutes puis cuisez les crêpes dans une poêle antiadhésive.


Variante de Catherine qui a coloré ses crêpes !




Pour ce faire, elle a utilisé de l'arôme de feuilles de pandanus qu’elle a trouvé lors de son voyage à Bali. On en trouve aussi ici dans les épiceries asiatiques.

C’est un colorant alimentaire naturel au goût suave qui n’est pas sans rappeler celui de la vanille.
 

Etapes et manoeuvres (2ème étape)

Bonjour c'est Mireille !

Dernièrement, j’avais abordé la première partie des étapes et manœuvres.
Je continue cette semaine avec les dernières informations.
J’espère que chaque fois que vous aurez une incertitude, ce travail vous aidera.                                                                                                                        

Le façonnage ou appelé la tourne
C’est le moment où on va donner la forme finale à son pain. C’est également celui où on sera obligé de donner quelques petits rabats pour dégazer un peu, mais aussi apporter de la force à notre pâton et lui amener, enfin et une toute dernière fois, un peu d’air.

Ce façonnage ne doit pas se faire avec déploiement de force. Au cours du boulage et en fin de détente, on peut déjà se figurer comment il faudra faire.

Faire un ou deux rabats : si nécessaire, on farine un peu son plan de travail, on étale sa pâte un peu comme un linge, souplement ; on étire un côté et on rabat ; on fait cela avec les deux suivants et le 4ème sert à envelopper l’ensemble. On évite d’employer trop de farine, au risque de changer le résultat fini.

On peut également faire un rabat en étalant sa pâte comme un linge, toujours souplement et on rabat un tiers, on presse avec le plat de la main, on retourne sa pâte dans l’autre sens et on agit de même sans trop écraser cette fois-ci. Une prochaine fois, je vous montrerai.


                1. On étale sa pâte                                2. Ici j’ai fait un beau carré

                  3. On étire un côté                                 4. On le rabat, souplement

                 5. On étire le 2è et on rabat                 6. On fait de même avec le 3è

             7. Le 4ème sert à envelopper le tout       8. On boule, on lisse, clé dessous

La photo n°8 vous montre comment rentrer au mieux la pâte sur elle-même. En employant ses deux pouces, on lisse convenablement le côté « face ». On travaille sans force, tout en douceur et ainsi on arrive à façonner la forme que l’on souhaite.
Si on dégaze trop, la pâte ne se développera pas bien dans le four.

Ce façonnage terminé nous amène à l’apprêt, 2ème levée.


L’apprêt, 2ème levée
Cette étape est très importante. Je vous disais dans le paragraphe destiné au pointage, l’importance de ces levées qu’on confond souvent.

L’apprêt précède toujours la cuisson. Sa durée est la conséquence du pointage. Si nous pratiquons un pointage long, on procède à un apprêt court et inversement.

La durée de l’apprêt dépend également de l’endroit où il se fait. Il peut être effectué sur une toile de lin, dans un banneton ou un moule, à température ambiante. Il peut se faire en cave à vin ou dans notre frigo et pour le professionnel dans une chambre de fermentation.
Le ferment employé va également influencer la durée.

Quand le pain est façonné, on le farine des deux côtés et on le place de la bonne manière :

Si on emploie un moule, on déposera son pâton avec le côté face vers vous et la clé en-dessous.

Si on emploie la couche de lin ou le banneton, tous les deux biens farinés également, on n’oubliera pas de mettre le côté avec la clé (fermeture du pâton) vers soi de manière à pouvoir le retourner lors de la cuisson.

Je m’explique :
En boulangerie, on appelle tourner à clair ou à gris, ce qui veut dire :

Tourner à gris :
C’est l’action qui consiste à déposer le pâton façonné ou tourné, la clé au dessus, qui est la position obligée pour la pousse en banneton ou sur couche de lin
La face future du pain, est placée à ce moment contre la couche (contraire = tourné à clair)

Tourner à clair :
C'est l'action qui consiste à déposer le pâton façonné ou tourné, la clé en dessous, la face supérieure étant celle ui sera scarifiée au moment de l'enfournement. Les pains sur plaques ou sur filet ou encore dans votre moule sont tournés à clair (contraire = tourné à gris).

Aujourd'hui, je vous apprends trois nouveaux mots en boulangerie : la tourne qui est l'opération permettant de donner au pâton sa forme allongée ou ronde et tourner à clair ou à gris. Ces termes sont toujours employés par les professionnels.

Exemples d'apprêts :
              dans un banneton                                   dans une cocotte

                 sur couche de lin                              une manière de protection sur couche

                                             sous sac plastique

Une autre manière pour apprécier la fin de l'apprêt : le test du doigt
C'est une technique qui a rendu service plus d'une fois. Avec le doigt, on pousse sur la pâte : 

La pâte revient vite : c'est trop tôt, il faut encore attendre
La pâte reste enfoncée, s'affaisse : trop tard
la pâte revient lentement : c'est bon

En règle générale, il faudra quand même apprécier son travail, l'expérience me l'a appris et parfois, le test du doigt ne sera pas respecté à 100%. 


Scarification
Aussi appelée coup de lame, la scarification est l'incision d'une lame sur le pain.
La scarification nous permet d'obtenir la grigne, c'est-à-dire les crêtes sur le pain.
On l'appelle également "signature du boulanger".
Elle permet de faire échapper le gaz carbonique.
Elle donne un aspect esthétique au pain.




Coup de buée
Ou encore apporter de l'eau dans le four. C'est d'une importance capitale pour la cuisson de votre pain. Sans cet apport, impossible d'obtenir des pains dorés à souhait.
Et oui, il faut de l'eau pour que le pain prenne couleur ! Paradoxal non ?
On appelle ce phénomène : la Réaction Maillard.
Que se passe-t-il si on oublie ? Votre pain sera cuit mais quasiment tout blanc ; sa croûte sera dure, il sera moins appétissant.
Je vous épargnerai un cours de biochimie et de technique en vous parlant de réaction Maillard, mais l’eau est un solvant nécessaire à la réaction de Maillard. En milieu trop humide, les réactions de déshydratation sont impossibles mais en milieu trop sec, la réaction est inhibée.
Enfin, plus la température augmente, plus la réaction de Maillard est rapide.
Comment faire et quand ? Il suffit de placer une lèche frite ou un autre contenant comme une poêle en fonte dans le four, soit en dessous de la grille qui supportera le pain soit tout au dessus en même temps qu’on préchauffera son four.  On fera chauffer de l’eau pour qu’elle soit chaude sans plus et au moment de l’enfournement, on versera dans le contenant choisi. On refermera directement le four pour que l’humidité soit emprisonnée et on n’ouvrira plus son four pendant les 10 à 15 premières  minutes.

Photo de Mitioupi


Cuisson
Le four sera préchauffé à temps et obligatoirement. Pour l’emploi d’une pierre à pain, il faudra la préchauffer 1h avant pour qu’elle puisse emmagasiner la chaleur. Vous ne consommerai pas plus car tous les fours sont pourvus d’un thermostat.
On démarre toujours avec une chaleur assez haute mais qui varie selon les fours. Comme ordre de grandeur, 240 à 250° C est un bon départ. Par la suite, on baissera cette dernière de 20° et parfois 30°. Pour certains fours, il faut monter beaucoup plus haut.

La levée du pain dans le four se faisant dans les 15 premières minutes, il est plus que souhaitable de laisser la porte du four bien fermée. Je conseille toujours de garder la température du four assez haute pendant les 10 premières minutes afin de récupérer la chaleur perdue pendant les manipulations.
Le temps de cuisson total dépendra de la quantité de pains, de la grosseur de ces derniers. Chacun(e) choisira la température adéquate en fonction des impératifs du four.


Photo Fours Cohen


Ressuage
Période suivant le défournement, pendant laquelle le pain refroidit et perd une partie de l'eau de la mie.
Je conseille d'ouvrir la porte du four, de stopper, de laisser quelques minutes encore le pain dans le four et puis de le sortir avec des gants de protection et éventuellement, de le brosser pour enlever l'excédent de farine sur sa base et de le déposer sur une grille, jusqu'à complet refroidissement.




Vos menus du mardi 07 janvier 2014

Bonjour la maisonnée !

Pensez aux légumes verts midi et soir...
... et ce n'est pas un message personnel !!


Photo du site fotocommunity.fr


Des impératifs professionnels font que je ne serai là que ce soir.
Bonne journée !

Papotons au salon - Janvier 2014 (1)


Photo du site fleuristehubert.com

Savoir dire non, s'affirmer, très constructifs ces échanges sur le post précédent... que l'on peut poursuivre ici bien entendu, car je crois que nous ne sommes pas prêtes de clore ce débat !


Quoi qu'il en soit voila, le sapin a été démonté, les guirlandes lumineuses et les boules multicolores sont rangées.
Le salon retrouve sa douce quiétude et nous allons poursuivre ici nos discussions.

Vous savez, j'aimerais commencer à remplir les étagères de la bibliothèque et pour ce faire, je voudrais que nous abordions point par point et petit à petit les principes de notre méthode.

Dimanche, je publierai un article qui résumera les grands principes de notre alimentation et qui pourra servir de rappel pour certains et d'introduction pour ceux et celles qui découvriront notre maison.
J'ai déjà commencé à préparer quelques sujets, j'en ai noté d'autres à travailler.
Bibi avait suggéré d'évoquer le phénomène de transfert de masse.
Si vous voulez que nous traitions d'un thème en particulier, dites-le.
Peut-être souhaiteriez-vous parler vous-même d'un sujet précis ?
Ce serait bien aussi de continuer la publication de fiches alimentaires comme nous l'avons fait pour le quinoa, l'amarante, le curcuma... Si un aliment, une herbe, une épice vous tient à cœur, n'hésitez pas à nous faire partager ce que vous en savez en m'envoyant vos textes.
Tout le monde peut participer et je vous encourage à le faire : nous nous enrichissons les uns des autres.

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