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mardi 4 février 2020

Vos menus Ig bas du mardi 4 février 2020


Quand on remplace le lait de vache !




Un verre de lait de vache produit près de trois fois plus de gaz à effet de serre que n’importe quel lait d’origine végétale.

Les « laits végétaux » :

Ils ne sont pas la panacée et ont, eux aussi, des inconvénients écologiques. Une enquête du Guardian sur le lien entre l’industrie des amandes en Californie et un nombre record de 50 milliards d’abeilles décédées a créé un véritable buzz dans le monde anglophone. Du coup, on n’a plus trop envie de boire du lait d’amandes… mais que boire à la place ?

Lorsque l’on choisit son lait végétal, il est évidemment important de vérifier s’il est cultivé biologiquement mais il est important aussi de voir si la culture affecte les personnes et les habitats de la région, si l’empreinte carbone et l’utilisation de l’eau ne sont pas exagérées. The Guardian a mené l’enquête et donne les cartes d’identité des différents laits végétaux.

Le lait de coco
La noix de coco a la réputation d’être exotique et saine, mais pour les régions pauvres des Philippines, de l’Indonésie et de l’Inde, où les cueilleurs sont souvent payés moins d’un dollar par jour, les palmeraies ne sont pas un paradis…

Les cocotiers ne poussant que dans les climats tropicaux, la pression pour répondre à la demande mondiale entraîne l’exploitation des travailleurs et la destruction des forêts tropicales. Selon une enquête du New York Times, entre 2007 et 2014, les forêts tropicales d’Indonésie ont été détruites au rythme de 1,2 hectare par minute pour faire place à des cocotiers. Pour éviter de soutenir des pratiques non durables, choisissez des produits à base de noix de coco certifiés équitables !

Le lait d’amande
Bien que les amandiers prennent moins de terres que les autres cultures de lait alternatif, les impacts négatifs de la culture des amandiers aux États-Unis l'entachent énormément. Concentrés presque entièrement dans la vallée aride de Californie centrale, les amandiers couvrent une région de deux fois la taille de la Belgique.

Les amandes nécessiteraient plus d’eau que toute autre alternative laitière, consommant 130 litres d’eau pour produire un seul verre de lait d’amande… Double problème : de manière générale c’est beaucoup trop d’eau gaspillée et de manière spécifique, dans les contrées arides de Californie, c’est un non-sens total.

De plus, aux États-Unis, près de 70% des abeilles commerciales sont utilisées chaque printemps pour polliniser les amandes. L’année dernière, un nombre record – plus d’un tiers d’entre eux – est mort à la fin de la saison en raison de la pression et d’autres menaces environnementales.

Le lait de riz
Le lait de riz est souvent venté comme alternative laitière peu coûteuse et est largement disponible mais il offre peu de bénéfices nutritionnels et environnementaux par rapport à d’autres choix.

Le riz est un grand gaspilleur d’eau et il produit plus d’émissions de gaz à effet de serre que tout autre lait végétal. Les bactéries qui se multiplient dans les rizières émettent du méthane et de grandes quantités d’engrais polluent les cours d’eau…

Le lait de noisettes
Pour ceux qui aiment le goût du lait d’amande mais préfèrent minimiser leur impact écologique, le lait de noisette semble être une bonne alternative. Comme toutes les noix, les noisettes poussent sur les arbres qui extraient le CO2 de l’atmosphère et aident à réduire les émissions de gaz à effet de serre plutôt que de les augmenter. Bon point.

Les noisetiers ne sont pas pollinisés par les abeilles mais par le vent, il n’y a donc pas d’utilisation extrême d’abeilles pour l’industrialisation de ce lait. De plus, ils poussent dans des climats humides, comme le Pacifique nord-ouest ou nos régions, où l’eau est moins un problème.

Le lait de chanvre et de lin
Deux laits qui sont cultivés en relativement petites quantités dans l’hémisphère nord, ce qui les rend plus respectueux de l’environnement par rapport à une industrialisation ou aux monocultures. Les deux plantes produisent des graines qui donnent un lait riche en protéines et en graisses saines. Mais attention, si elles ont du succès, leurs bénéfices risquent d’être anéantis par l’industrialisation.

Le lait de soja
Selon l’étude d’Oxford, le lait de soja est le grand gagnant sur l’échelle de durabilité. C’est d’ailleurs le seul lait végétal qui offre une teneur en protéines comparable à celle des produits laitiers. Sa teneur en hormones similaires aux hormones humaines a longtemps fait peur mais les études montrent qu’il faudrait s’en nourrir presque exclusivement pour avoir un quelconque effet sur notre santé. Des études récentes ont même constaté qu’une quantité modérée de soja est saine, en particulier pour les femmes.

Le principal inconvénient environnemental est la culture massive de cette légumineuse dans le monde entier pour nourrir le bétail pour la production de viande et de produits laitiers. De vastes étendues de forêt tropicale en Amazonie ont été brûlées pour faire place à des fermes de soja. Lisez donc à l’arrière de votre cubi de lait de soja pour voir où a été produit le soja utilisé dans ce lait !

Une chose est sûre pour les experts, toutes les alternatives au lait de vache sont meilleures pour l’environnement puisque un verre de lait de vache émet près de trois fois plus de gaz à effet de serre et qu’il consomme neuf fois plus de terres que n’importe quelle alternative.

Enquête faite par la rtbf

Bonne semaine !

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