Bonjour, bonjour !
Les régimes, les grignotages, les repas sautés ou à pas d’heure finissent par nous déboussoler.
On mange mais en fait, pourquoi mange-t-on ?
Est-ce vraiment par faim ? Ecoute-t-on vraiment son corps et ses besoins réels ?
Il faut dire que nous avons souvent été élevés avec l’idée que la nourriture était une récompense, un cadeau. Rappelez-vous votre petite enfance durant laquelle on vous offrait une douceur parce que vous aviez été sage, pour vous consoler, ou juste pour vous faire plaisir.
De nos jours, dans nos pays, on ne mange plus forcément par faim.
Ce peut être par habitude, par ennui, par plaisir, pour combler un manque ou une sensation de stress, parce qu’on est devant la télé, parce qu’à cette heure-ci on a l’habitude de manger… on finit par perdre pied avec de bonnes sensations qui nous disent que nous avons vraiment faim.
D’autant qu’à force lire qu’il ne faut pas manger ceci ni cela... que choisir ?
On peut réapprendre à reconnaître sa faim et à renouer avec elle.
Toute la difficulté est de faire la différence entre la vraie sensation de faim et l'envie de manger : il faut parvenir à faire la part des choses entre la faim, le plaisir et la satiété.
Un exercice à tenter : le matin ne pas prendre de petit-déjeuner et attendre de ressentir des signes physiques comme les gargouillis dans le ventre, de vrais gros gargouillis.
Il est important également de réapprendre les signes indiquant qu’on a assez mangé. Savoir quand on a faim est une chose. Savoir quand on n’a plus faim en est une autre.
Un indicateur intéressant est la perte du plaisir. Si vous mangez quelque chose que vous aimez et qu’au bout d’un moment, vous ne ressentez plus un vrai plaisir à manger ce met délicieux, c’est qu’il est temps d’arrêter.
Il faut également prendre le temps de déguster et d’apprécier ce que l’on mange.
Car on mange avec les yeux, avec le toucher, l’odorat et le goût.
En mangeant dans l’obscurité, on mange beaucoup plus qu’en voyant son plat, c’est tout dire.
A propos de goût, la mastication a tout son sens : une mastication lente (vingt secondes environ par bouchée),
permet de bien prendre conscience de la saveur de ce que l’on mange. Une bonne façon d’apprécier ses aliments, de s’en délecter et par la même occasion, de sentir la satiété avant d’avoir trop mangé.
Nous en avons parlé dans cet article
ICI
D’ailleurs ces conseils valent aussi lorsqu’on prend un encas entre les repas : il faut le déguster et le manger lentement et pas l’avaler sans y penser.
Il ne faut pas non plus se forcer à finir son assiette : si on sent qu’on n’a plus faim on arrête. Je sais que pour beaucoup, ça a été le calvaire étant enfant de devoir absolument terminer ce qu’on nous avait servi, mais cette époque est révolue. Cela n’a aucun sens de forcer ou de se forcer.
L’ambiance dans laquelle on mange a aussi son importance pour bien prendre conscience de sa faim.
Très mauvaise idée à ce propos de manger devant la télé.
Nous en avons parlé dans cet article
ICI
Un état de stress permanent, une anxiété, des frustrations, de l’angoisse sont autant de freins pour parvenir à retrouver un bon équilibre face à son appétit.
Des activités douces comme le yoga, la médiation, le Qi Gong, la danse, peuvent aider à retrouver une sérénité propice à un bon équilibre alimentaire.
Manger est un acte normal.
Se remplir ne l’est pas et il est important d’en trouver la cause et le remède.
