Bonjour tout le monde !
La filière des blés durs est en souffrance.
De plus en plus d'exploitants en France partent en retraite sans repreneurs
En 15 ans les surfaces ont diminué de moitié.
Pourtant la demande est là. Les Français consomment toujours plus de pâtes, avec une moyenne de 8,6 kg par habitant et par an (+8% depuis 2019). Les fabricants nationaux achètent pratiquement 100% de blé dur français.
Alors pourquoi la production est-elle tombée à 1,3 million de tonnes en 2023, dont deux tiers sont exportés ?
Le blé dur est une culture à risques. S'il résiste mieux que le blé tendre à de fortes chaleurs et se vend plus cher, son rendement est moindre, il souffre du manque d'eau et ses besoins en engrais azoté sont plus importants. La guerre en Ukraine a aggravé les choses, faisant flamber les prix de l'azote (produit à partir de gaz naturel) et s'envoler les cours du blé tendre.
La filière est en danger aujourd’hui.
Pourtant, Panzani, qui achète un tiers de la production française de blé dur et représente 30% du marché national des pâtes, déplore qu'une large part des pâtes consommées en France (65% en 2023 selon le syndicat des fabricants), soient produites ailleurs, notamment en Italie.
Les usines de Panzani ont capacité à absorber 10 à 20% de blé dur en plus.
Les coopératives régionales souhaiteraient aussi acheter plus de blé dur français.
Un plan est plus que nécessaire pour sauver cette filière et ses agriculteurs.
De plus en plus d'exploitants en France partent en retraite sans repreneurs
En 15 ans les surfaces ont diminué de moitié.
Pourtant la demande est là. Les Français consomment toujours plus de pâtes, avec une moyenne de 8,6 kg par habitant et par an (+8% depuis 2019). Les fabricants nationaux achètent pratiquement 100% de blé dur français.
Alors pourquoi la production est-elle tombée à 1,3 million de tonnes en 2023, dont deux tiers sont exportés ?
Le blé dur est une culture à risques. S'il résiste mieux que le blé tendre à de fortes chaleurs et se vend plus cher, son rendement est moindre, il souffre du manque d'eau et ses besoins en engrais azoté sont plus importants. La guerre en Ukraine a aggravé les choses, faisant flamber les prix de l'azote (produit à partir de gaz naturel) et s'envoler les cours du blé tendre.
La filière est en danger aujourd’hui.
Pourtant, Panzani, qui achète un tiers de la production française de blé dur et représente 30% du marché national des pâtes, déplore qu'une large part des pâtes consommées en France (65% en 2023 selon le syndicat des fabricants), soient produites ailleurs, notamment en Italie.
Les usines de Panzani ont capacité à absorber 10 à 20% de blé dur en plus.
Les coopératives régionales souhaiteraient aussi acheter plus de blé dur français.
Un plan est plus que nécessaire pour sauver cette filière et ses agriculteurs.
Bonne journée et à tout à l'heure pour le goûter
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