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Pancakes de pois chiches - Spaghettis Rosso - Gratin de blettes - Beurre de pommes

13 sept. 2025

La gestion des repas indice glycémique bas

 En phase 1, il y a les repas PL, les repas GP…. Et puis il y a la phase 2
Comment s’y retrouver ?
La phase 1 c’est une alimentation dissociée.
La phase 2 c’est une alimentation non dissociée.
On vous explique tout.


LA PHASE 1 : L’ALIMENTATION DISSOCIEE

 

Qu’est-ce qu’un repas PL ?

Un repas PL est composé d’aliments dont l’IG est inférieur ou égal à 35, donc de 0 à 35, auxquels on va pouvoir associer du gras.

PL = Protido Lipidique
Le protide est une molécule composée d’acides aminés essentiels à notre corps qui ne sait pas les fabriquer. Cet apport passe donc obligatoirement par l’alimentation et en l’occurrence par les protéines, qu’elles soient végétales ou animales.
Les protéines sont le moteur indispensable de notre énergie.
Le lipide est de la matière grasse qui est également essentielle à notre organisme. Il ne faut donc en aucun cas s’en priver, mais juste choisir les bons gras.
Un repas PL est donc composé de protéines, de lipides mais pas seulement. Il faudra également introduire des glucides sous forme de fruits, légumes, féculents pour l’équilibre des apports en nutriments du repas.

Ce type de repas peut se construire ainsi :
- Entrée de crudités
 - Viande, charcuterie ou poisson ou tofu, tempeh ou œufs
- Légumes et/ou légumineuses
- Laitage ou fromage (pas plus de 2/3 fois par semaine pour ce dernier)
- Pain ou Wasas compatibles PL
- Beurre cru (de qualité), lipides divers
- Dessert sous forme de fruits, compotes, flans ou desserts plus élaborés de temps en temps

On peut faire des petits déjeuners PL aussi (1 à 2 fois maxi par semaine).
Les repas PL sont plutôt à réserver au déjeuner, mais on peut tout à fait faire des dîners PL de temps en temps.


Qu’est-ce qu’un repas GP ?

Un repas GP est composé d’aliments dont l’IG est inférieur ou égal à 50, donc de 0 à 50,
en évitant au maximum le gras.

GP = Glucido Protéique
Le glucide est une source d’énergie pour notre corps. Ses nutriments peuvent être directement utilisés ou mis en réserve dans nos muscles et notre foie en cas de besoin.
Protéique, en référence aux protéines (cf explication ci-dessus).
Un repas GP est donc composé de glucides, de protéines avec le moins de gras possible.
Nous verrons quels sont les gras qui peuvent néanmoins être utilisés, avec modération.

 

Ce type de repas peut se construire ainsi. 
Pour le p’tit déj :
- Fruits entier ou en jus
- Pain, céréales ou Wasas compatibles GP
- Confitures sans sucre ajouté ou avec sucre compatible (cf article sur le sucre ICI),  ou purée d’oléagineux
- Jambon dégraissé, poissons…
- Blanc d’œuf
- Laitage 0% ou végétal
- Thé, café, cacao 100%

 

Pour le repas du soir :
- Entrée de crudités avec assaisonnement approprié
- Soupe
- Viande, charcuterie ou poisson à choisir en fonction de leur teneur en gras (n’oubliez pas que les poissons ne contiennent pas tous du gras), tofu, tempeh…
- Légumes verts
- Légumineuses et/ou riz, pâtes…
- Blanc d’œuf
- Laitage 0% ou végétal
- Dessert sous forme de fruits, compotes, flans ou desserts plus élaborés de temps en temps

 

Le gras en GP

Il faut être clair sur le sujet : moins il y en aura dans vos repas GP et mieux ce sera.
On peut faire quelques exceptions, de temps en temps, avec ce que nous appelons du bon gras : c’est le gras insaturé, qui a un effet positif sur le cholestérol entre autres.
On le trouve dans certaines huiles : olive, canola, arachide, carthame, noisette, sésame, tournesol, ainsi que dans les avocats, les olives et les noix (pistaches, amandes, cacahuètes, sésame).  Ce sont les omégas 9.
On en trouve également dans les poissons gras, les huiles de colza, tournesol, carthame, soja, lin, ainsi que dans plusieurs noix et graines (noix, cajou, amandes, cacahuètes, lin, chia, tournesol). Ce sont les omégas 3.
Les légumes verts foncés en contiennent aussi.
 
D’autres aliments sont autorisés de temps en temps en GP, ce sont les viandes très maigres (pas plus de 3% de matières grasses), comme le filet de dinde ou de poulet, le jambon dégraissé, etc…
Mais ici, nous avons affaire à du gras saturé et ce n’est pas le meilleur.
 
Si vous consommez régulièrement du bon gras en GP et que tout va bien pour vous, ne changez rien.
Si par contre vous avez beaucoup de poids à perdre, si vous êtes dans une période de stagnation, la meilleure chose à faire sera de réduire au maximum, voire de supprimer le gras de vos repas GP du soir.
Pour le p’tit déj, ça a moins d’importance, car vos aliments seront rapidement métabolisés, suite à cette période de jeûne qu’a été votre nuit et aussi parce que votre organisme va avoir besoin de carburant pour tenir jusqu’à déjeuner.
Le soir, le gras ne va pas se digérer de la même façon, avec plus de risque de stockage, voilà pourquoi il est préférable de l’éviter au dîner.

 

Une journée classique
Cette journée type va être composée de 3 repas impérativement.
Un p’tit déj GP
Un déjeuner PL
Un dîner GP

 

Les repas à l’extérieur

Une invitation chez des amis, un restau… il y a de multiples occasions de craindre de ne pouvoir suivre la méthode.
La première chose à faire ? C est de ne surtout pas vous en faire.
Si c’est vous qui recevez c’est on ne peut plus simple : vous ne changez rien.
Préparez un bon repas pour régaler vos convives, vous avez largement le choix avec les recettes qui sont publiées chaque jour. Et surtout, inutile de dire que vous avez fait telle ou telle préparation parce que vous suivez une méthode alimentaire. Vous n’avez pas à vous justifier. Ne dites rien, ce sera plus simple, à moins que vos invités soient au courant et réceptifs. Je n’ai jamais changé quoique ce soit à ma façon de manger lorsque j’ai du monde à la maison et tous se sont régalés à chaque fois.
Si votre repas va être pris à l’extérieur, vous pourrez peut-être trouver votre bonheur sur la carte du restaurant ou bien les cousins qui vous ont invitée seront compréhensifs et auront pensé à vous préparer un plat qui vous conviendra.
Si ce n’est pas le cas, vous avez un joker : passer en phase 2, alimentation non dissociée (voir explication ci-dessous).
Autre point essentiel : ne stressez pas. D’abord parce que le stress fait grossir !
Une invitation doit avant tout être un moment de plaisir et de convivialité. Si vous pouvez gérer comme je vous le conseille c’est bien, mais si pour x raisons ce n’est pas possible, vous ferez au mieux et il sera toujours temps ensuite de reprendre les bonnes habitudes.
Ce n’est pas parce qu’il y aura eu un écart que tout sera foutu.
Nous ne faisons pas un régime, ne l’oubliez pas.
Cette méthode est là pour nous accompagner chaque jour.
 
Les p’tits déj sont souvent ce qu’il y a de plus difficile à contrôler.
Si vous êtes en famille, emportez avec vous votre pain, des Wasas, votre confiture : vous en profiterez pour les faire goûter.
A l’hôtel, n’oubliez pas les Wasas Fibre. On propose souvent des buffets le matin qui sont faciles à gérer en PL alors durant votre séjour, p’tits déj PL et vous remettrez les pendules à l’heure en rentrant.

 

Gérer un écart

On le sait, on a de multiples occasions de faire des écarts, intentionnels ou non.
Sachez que plus votre corps sera habitué à cette méthode et plus il sera apte à assimiler un écart. Ce qui ne vous donne pas toute liberté de faire n’importe quoi bien sûr !
Nous parlons bien ici d’écarts occasionnels, car si vous en faites régulièrement, votre pantalon ou votre jupe fétiche vous rappellera à l’ordre vite fait bien fait !
Pour reprendre les bonnes habitudes et donner un petit coup d’accélérateur, vous pouvez faire,  durant un ou deux jours, des repas IG35.
C'est-à-dire que vous ne consommerez que des aliments dont l’IG est inférieur ou égal à 35, et ceci aussi bien en GP et en PL. Ne mangez pas trop gras non plus et vous verrez que ça vous aidera à repartir du bon pied.
En résumé :
- P ‘tit déj GP sans gras, IG inférieur ou égal à 35
- Déjeuner PL classique, avec un peu de gras
- Dîner GP sans gras, IG inférieur ou égal à 35
Vous trouverez quelques idées avec nos 
menus du lundi 

 

LA PHASE 2 : L’ALIMENTATION  NON DISSOCIÉE

La différence notable par rapport à une alimentation phase 1, c’est la non dissociation.
Vous avez compris qu’en phase 1, il est important de respecter la règle des repas GP et PL. On dissocie les apports de gras :
- En PL on peut en ajouter avec des aliments ayant un indice glycémique ne dépassant 35 (ex : un steak de bœuf grillé avec un gratin de courgettes (IG 15))
- En GP on choisit des aliments allant jusqu’à IG 50 et on évite le gras au maximum (ex : un filet de cabillaud en papillote aux épices sans gras ajouté avec une purée de patates douces sans gras également (IG 50))
 
La phase 2 apporte plus de souplesse dans l’élaboration de nos menus, car on peut ajouter du gras, quel que soit l’IG, du moment qu’il ne dépasse pas 50 (ex : une cuisse de poulet qui contient naturellement du gras, servie avec des carottes cuites à la crème (IG 50)).
 
Tout comme pour la phase 1, la composition des repas en phase 2 doit être bien équilibrée. Il faut apporter un soin particulier à ses apports quotidiens en protéines, glucides et lipides.

 

Le gras en phase 2

Ce n’est pas parce que le gras s’associe plus facilement dans ce type d’alimentation non dissociée qu’il faut faire n’importe quoi et cela ne veut en aucun cas dire que vous pouvez manger autant de gras que vous le souhaitez et ce à tous les repas.

Le gras n’est pas indispensable ni recommandé matin, midi et soir et il est important de bien le choisir car il y a le bon gras et le gras mauvais pour la santé.
Un article sur le sujet pour faire les bons choix est à votre disposition en cliquant ici

 

Le sucre

Il est et restera un ennemi à surveiller de près. Vous avez un article explicatif  sur ce point en cliquant ici

 

Les indices glycémiques bas en toutes occasions

Que l’on fasse le choix d’une alimentation dissociée (phase 1) ou non dissociée (phase 2), le respect des indices glycémiques est identique. On ne dépasse pas l’IG 50.

  

COMMENT CHOISIR ENTRE LA PHASE 1 ET LA PHASE 2

On peut considérer la phase 2 comme un prolongement, une complémentarité avec la phase 1.


La phase 1 restera l’alimentation privilégiée du blog ABCvosIG.
C’est une méthode qui a été défendue par Monsieur Montignac et à laquelle nous sommes très attachées, car nous en connaissons les bénéfices éprouvés depuis de nombreuses années. Elle demande plus d’investissement personnel pour bien la comprendre : c’est comme une gymnastique, plus on pratique et plus c’est facile.
 
Vous l’aurez compris en ayant lu cet article, la phase 2 est beaucoup plus simple à utiliser puisqu’on ne parle plus de PL ou GP, mais on continue néanmoins à bien gérer ses apports de gras et de sucre, on mange équilibré et on veille à ne pas dépasser les IG 50.
 
Si vous êtes en phase 1 actuellement vous pouvez tout à fait passer en phase 2 quelques jours, quelques semaines, à l’occasion d’une période de fêtes, pendant les vacances… c’est vous qui décidez. Et vous pouvez revenir en phase 1 lorsque vous le souhaitez.
On peut aussi choisir uniquement la phase 2.
On peut passer d’une phase à l’autre sans problème, elles son interchangeables.

 

Quelle incidence sur la santé et la perte de poids entre la phase 1 et la phase 2

Les deux formules vont être bénéfiques pour votre santé… et votre silhouette.
Si vous avez du poids à perdre, vous le perdrez peut-être un peu moins vite en phase 2, c’est tout.

 

CONCLUSION

N’oubliez pas un principe essentiel : nous sommes toutes et tous uniques.

La méthode des IG bas vous donne des bases solides et votre approche doit se faire en fonction de vous, de la façon dont votre corps réagit, du poids que vous avez à perdre, de votre santé.
Une personne ne supportera pas les fruits en fin de repas, une autre aura du mal à digérer les légumes crus et cette autre prendra deux tours de taille rien qu’à la vue d’un morceau de fromage…

C’est à vous de faire vos propres réglages, car ce qui vous conviendra, ne conviendra peut-être pas à une de vos amies.

 




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