Bonjour c'est Domino !
Je ne suis pas
végétarienne à mon grand regret, mais depuis quelques années j'ai divisé par 3
mes protéines animales, c'est déjà çà.
J'aimerais partager avec vous sur ce nouveau type d'aliment qui va arriver dans les prochaines années
dans nos assiettes.
Je veux parler de la viande fabriquée
en laboratoire !!
Serait-ce la solution
pour arrêter de faire souffrir les animaux pour notre consommation ?
Plus d'élevage
intensif en batterie, animaux qui ne voient jamais la lumière du jour, qui n'ont pas de place
pour se retourner, qu'on élèvent dans des conditions inimaginables, qui sont
nourris avec on ne sait quoi et bourrés de médicaments et d'antibiotiques ??
Aux USA, on commence à
donner des sucreries aux bovins, ils engraissent beaucoup plus vite et le le
sucre sous toutes ses formes coûte moins cher que les céréales !
Plus de transports
d'un bout de l'Europe à l'autre, à qui on fait faire des
kilomètres uniquement parce que l'abattoir paye moins le salarié et que cela fait gagner quelques
centimes au kilo?
Il s'agit là du prélude à
une révolution alimentaire planétaire.
Henk Hoogenkamp,
est un expert mondialement connu des protéines et doctorat en biomatériaux et
médecine régénérative. Il a consacré l'essentiel de ces trente dernières années à
créer des solutions innovantes pour optimiser les protéines nutritives et la
texturation.
Il a beaucoup
travaillé sur les protéines de soja ainsi que celles de pois ou celles de
lupin.
A ce jour, sa vision
se concrétise puisque les pdg des plus grandes entreprises de services
alimentaires mondiales mettent en place de nouvelles technologies basées sur
les protéines pour proposer des produits alimentaires plus durables, plus
abordables et plus nutritifs.
Voilà un exemple :
Il a été servi pour la
première fois en août 2013, dans un salon à Londres, un hamburger contenant un
steak intégralement constitué de viande de culture.
La technologie
consiste à prélever sur un animal des cellules souches de muscle et à les faire
se reproduire dans un bain de nutriments, en laboratoire. Le résultat est «étonnamment semblable à de la viande
d'animal», explique Henk Hoogenkamp.
Va-t-on accepter de consommer de la viande fabriquée en usine ?
Voilà la solution de
Henk Hoogenkamp
« Le problème de l'acceptation de la viande de
culture par les consommateurs est presque plus important que les problèmes
technologiques. Il sera essentiel de combiner le bœuf de culture avec d'autres
tissus animaux comme la graisse, les tissus conjonctifs et le sang. La couleur
rouge de la viande est due à l'hémoglobine. Il est possible d'ajouter à la
viande de culture du colorant naturel d'hémoglobine, que l'on trouve dans le
commerce et qui est issu de globules rouges. Mais dans le futur, il sera
possible aussi de produire des globules rouges en laboratoire, ce qui éliminera
le besoin en sang animal. » Idem pour la graisse et les autres
tissus.
Henk Hoogenkamp
explique qu'un seul prélèvement de cellules souches sur un seul animal,
pourrait permettre de produire 20 000 tonnes de bœuf de culture, autrement dit
175 millions de hamburgers.
Il explique que plus de 50 % de la production de viande de bœuf actuelle étant
consommée hachée, dans des hamburgers ou des plats préparés, il n'y a aucune
raison objective de continuer à la produire de façon coûteuse, avec des animaux
vivants.
La viande de culture est aussi, selon lui, plus saine puisqu'elle ne risque pas
d'être infectée par la salmonelle, l'E. Coli ou la maladie de la vache folle.
Sa consommation réduirait donc le risque pour l'être humain de cancers, de
maladies cardiovasculaires et de diabète.
Il démontre ensuite que la viande de culture est nettement plus écologique que
la viande d'élevage : produire un kilo de viande nécessite 9 kilogrammes de
nourriture et 2 000 litres d'eau et l'élevage occupe 70 % des terres
agricoles, en pâturages ou en production de nourriture pour le bétail.
« Le bœuf de culture pourrait réduire les
besoins en terre agricole et l'élevage en batterie. (…) Il réduit aussi
l'émission de méthane et de gaz à effets de serre. »
« La production de viande in vitro
utilisant des cellules souches, aussi appelée viande de culture, est
possiblement une alternative écologique et durable aux cycles de croissance
inefficaces du bétail », conclut-il.
C'est sans doute la raison pour laquelle Sergey Brin, le cofondateur de
Google et qui se trouve toujours à la pointe des nouveautés, a déjà investi
des sommes importantes pour pousser plus loin ce concept.
Vous pouvez donc vous attendre à ce que le grand matraquage commence et que,
après quelques années à vous dire « c'est pas possible ! », tout le monde
autour de vous finisse par s'y habituer. Jusqu'à ce que nos enfants et
petits-enfants ne se posent même plus la question.
Une autre solution
d'après Henk Hoogenkamp concernant les protéines : il est possible
d'élever des insectes de façon industrielle pour fournir les protéines
nécessaires à l'alimentation humaine. La solution, pour les rendre
consommables, sera de mélanger ces protéines d'insectes à des substances
végétales : le potentiel des protéines d'insectes
« Les protéines d'insectes sont de haute qualité et peuvent aussi être
arrangées pour mimer les tissus animaux. De plus, des hydrolysas de protéines
d'insectes peuvent être ajoutées aux protéines végétales pour les compléter en
acides aminés essentiels. Après les bactéries et les champignons, les insectes
comptent parmi les organismes les plus efficients de la planète, ayant besoin
de peu d'énergie et de nourriture pour se développer. Les connaissances et technologies
nécessaires aux cultures d'insectes sont bien maîtrisées et offrent des
avantages comparables à celles de la viande de culture.»
Il va bien falloir les
nourrir ces insectes et si on leur donne des OGM et autres substances aussi
mauvaises pour notre santé qu'aux animaux d'élevage de ferme, ces protéines
coûteront moins chères aux industriels mais le produit sera toujours de la
m.... !!!!!!
Je pense bien à toi
Carol quand je lis des trucs comme çà.