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Baguette - Tarte salée - Salade composée - Gratin courgettes - Galettes végé - Panna cotta fraises

9 déc. 2015

Cocotte d'œufs durs à l'italienne (IG bas)

Vite fait et pratique quand on manque d'idées




Ingrédients pour 1 personne
2 œufs durs
2 tomates bien mûres ou selon la saison, des dés de tomates congelés préalablement revenus quelques instants à la poêlée
1 petit oignon
1 gousse d'ail
1 boule de mozzarella de bufflonne*
Herbes de Provence
Sel, poivre



Préparation
Coupez les œufs, les tomates et la mozza en rondelles, ainsi que l'oignon en tranches très fines.
Mettez dans le fond d'une cocotte allant au four les tranches de tomates, salez, poivrez et saupoudrez d'un peu d'herbes de Provence.
Ajoutez les rondelles d'oignon par-dessus, l'ail haché.


Puis les rondelles d'œuf.


Et enfin la mozza.


Salez, poivrez et enfournez pour 1/2 heure (200°C pour moi).


Le plat de Nicole



*Pour les végétariens, fromage pouvant contenir de la présure animale



Gluten : ami ou ennemi ?

Un article proposé par Lucia qui est très concernée par ce sujet, souffrant de la maladie cœliaque.
Elle nous propose chaque jeudi un menu adapté sur ABC.

Cet ami de nos papilles est-il l’ennemi de notre santé ?


Photo du site afdiag




Qu’est-ce que c’est ?
Le gluten constitue, combiné avec l’amidon, environ 80 % des protéines contenues dans le blé. Ce sont ces protéines élastiques et collantes qui rendent la farine panifiable, donc qui font lever le pain, lui donnent du moelleux et aident également à sa cuisson. Le gluten est à l’origine de cette jolie couleur dorée, de l’odeur appétissante et du croustillant des pains et pâtisseries.
Les céréales sont constituées d’amidon et d’une association complexe de protéines.

Définition de l’AFDIAG - Association Française Des Intolérants Au Gluten
« Les grains des céréales sont constitués d’un sucre, l’amidon, et d’un mélange complexe de protéines. Seules les protéines (gluten) du blé, de l’orge et du seigle sont toxiques pour les intolérants au gluten. Le gluten est donc la masse de protéines restantes après extraction de l’amidon de blé. Il représente environ 80% des 9 à 10 g de protéines que contiennent les farines.
Le gluten est composé de 2 fractions que l'on distingue par leur caractère soluble ou non dans l'alcool :
– La première fraction, les glutélines (gluténines pour le cas du blé), solubles uniquement dans les solutés basiques. Ce sont des protéines agrégées de haut poids moléculaire qui apportent le caractère élastique de la pâte à pain.
– La fraction la plus toxique du gluten est représentée par les prolamines (gliadines pour le blé) solubles dans l'alcool. Beaucoup plus petites, elles apportent les propriétés d'extension à la pâte.
Toutes les céréales contiennent des prolamines, en particulier le blé.
Les prolamines du blé, les gliadines, ont été les plus étudiées.
Il a été montré que ce qui était le plus toxique pour les cœliaques étaient des séquences d'amino-acides (deux séquences en particulier), comme on a pu le démontrer sur des fragments de muqueuses intestinales étudiées in vitro ; ces séquences d'acides aminés sont présentes cinq fois par molécules dans la gliadine et en particulier dans l'alpha-gliadine.
Les prolamines toxiques dans les autres céréales sont :
– les sécalines pour le seigle
– les hordéines pour l'orge
Le blé, le seigle et l’orge sont toxiques pour les cœliaques et ont dans leurs prolamines les mêmes séquences d'acides aminés. On ne retrouve pas ces séquences dans les céréales comme le maïs ou le riz qui sont bien tolérées. »

Le maïs contient de la zénine, le riz de l’orzénine, le sorgho de la cafirine, le millet de la panicine. Celles-ci ne semblent pas toxiques.
L'avoine, elle, contient de l'avénine. L'avénine est toxique pour la muqueuse intestinale des personnes cœliaques qui y sont sensibles. L'avoine en France est souvent sous-traitée avec le blé, l'orge et d'autres grains et se retrouve donc contaminée par d'autres glutens.


Malabsorption du gluten
Le gluten est toxique pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque et générateur de symptômes gênants voire invalidants chez les intolérants non cœliaques.
Il est important de faire la différence entre l’intolérance et la sensibilité au gluten.


La maladie cœliaque
L’intolérance au gluten ou maladie cœliaque est une maladie auto-immune qui se caractérise par l’atrophie des villosités de l’intestin grêle.
Pour poser le diagnostic de maladie cœliaque, il faut effectuer :
- une analyse sanguine pour rechercher les anticorps spécifiques, les IgA anti-transglutaminases
- une endoscopie digestive avec biopsie sur la partie haute de l’intestin grêle pour contrôler l’état des villosités
On doit constater une rémission des symptômes après un régime d’éviction totale du gluten pendant au moins 6 mois

Photo du site Gastroenterologue Saint Augustin


Il n’existe aucun traitement médicamenteux.
Le seul traitement est un régime strictement sans gluten à vie.
L’intestin cicatrise après 6 à 12 mois de régime d’éviction totale du gluten et le patient est en rémission.
L’absorption de la moindre molécule de gluten déclenche à nouveau l’atrophie vésiculaire.
Non diagnostiquée et surtout non traitée, la maladie cœliaque entraine des conséquences non négligeables.
La malnutrition due à la malabsorption des nutriments provoque fatigue, amaigrissement, faiblesse musculaire et carences alimentaires.
Ces carences nutritives amènent des complications de l’ordre d’une anémie ferriprive, un manque de vitamines, dont la B12, un manque de calcium, des troubles de la fertilité, de l’ostéoporose, des douleurs articulaires…
On peut observer des ballonnements, des diarrhées, un mal être intestinal, avec en outre un retard de croissance chez l’enfant.
D’autres problèmes plus graves touchent environ 10% des malades cœliaques, tels que des cancers intestinaux ou autres types de cancers en relation directe avec la maladie.


Hypersensibilité au gluten sans maladie coeliaque
Elle est caractérisée par la présence de différents symptômes liés à l’ingestion de gluten.
Ces symptômes sont assez semblables à ceux de la maladie cœliaque, hormis les complications (des ballonnements, des diarrhées, un mal être intestinal, parfois douleurs articulaires).
Les villosités ne sont pas affectées.
Il n’y a pas les anticorps spécifiques que l’on observe dans la maladie cœliaque.
Les personnes sensibles souffrent de troubles digestifs après avoir consommé du gluten, état qui s’améliore en diminuant drastiquement cette consommation.


Allergie au gluten
L’allergie au blé ou au gluten qui est plus rare, met en jeu les mécanismes immunitaires habituels en cas d’allergie.
Elle n’est pas nécessairement liée à l’ingestion de l’allergène et peut aussi se manifester par contact.
Les symptômes sont analogues à ceux provoqués par d’autres allergies.


Quelle attitude adopter si on se croit concerné ?
Déjà, en première intention, en parler avec son médecin.
Lui demander de pratiquer une recherche d’anticorps spécifiques pour écarter une éventuelle maladie cœliaque.
Cette étape est importante, car l’arrêt du gluten avant cet examen pourrait en fausser le résultat.
Le régime sera différent en fonction de la présence ou non d’une maladie cœliaque.
En cas d’hypersensibilité, il existe un certain degré de tolérance au gluten propre à chacun.
Il est donc préférable de diminuer progressivement sa consommation et voir où se situe le seuil de tolérance.
La consommation doit être adaptée au cas par cas.

Il est nécessaire de faire preuve de prudence avant de débuter un régime sans gluten. L'avis de son médecin parait indispensable. En effet, ce régime très contraignant peu entraîner des carences en fibres végétales et les aliments sans gluten ont un index glycémique plus élevé. D'autre part, ce régime occasionne des frais non négligeables.


Où trouve-t-on du gluten ?
On retiendra le mot SABOT pour connaître les principales sources de gluten.
Seigle - Avoine - Blé - Orge - Triticale
Le triticale est une céréale hybride entre le blé et le seigle qui sert surtout à l’alimentation des animaux, mais qui peut aussi convenir à l’homme.
En dehors de ces céréales qui sont consommées sous différentes formes, graines, farines flocons... on trouve le gluten dans toute une liste non exhaustive d’ingrédients, d’additifs des produits alimentaires transformés et préparés industriellement dont en voici quelques uns :
- malt et extrait de malt
- amidon (de blé, d'orge, de seigle, en fait issu de toutes les céréales interdites) et amidon modifié dont l’origine n’est pas précisée
- protéines végétales hydrolysées (ou extraits de protéines végétales hydrolysées)
- protéines végétales (par ex. texturées)
- matières amylacées
- agents anti-agglomérants (souvent présents autour des figues et des pâtes de fruits, du chocolat)
- épaississants (présents dans beaucoup de produits allégés)
- liant protéinique végétal
- matières grasses allégées
- capsules ou gélules glutinisées (gélatine et gélopectose sont autorisées)
- certains médicaments et vitamines, dont l’enrobage peut contenir du gluten (amidon) Choisir des vitamines hypoallergéniques, sans blé et sans levure,
- les bières (sauf celles étiquetées sans gluten).

Voilà pourquoi on peut trouver du gluten dans les yaourts aux fruits, la crème glacée, des mélanges à chocolat chaud, des crèmes desserts, des cubes de bouillon, des sauces au fromage, les fromages faibles en gras, la crème sure, les viandes en conserve, les saucisses et autres charcuteries, les sauces tomate, le beurre d’arachide, les fruits secs, le chocolat, la majorité des plats préparés, etc…
Les boissons alcoolisées (obtenues à partir de malt ou dérivées du blé, de l’orge ou du seigle) comme le gin, la vodka, le whisky et le scotch sont potentiellement nocives. Bien que la distillation semble éliminer en grande partie le gluten, les médecins recommandent d’éviter ces boissons par mesure de précaution.
Attention à la contamination à domicile par contact pour les malades cœliaques (par exemple, utilisation du même ustensile ayant été auparavant en contact avec du gluten).
Certains rouges à lèvres, peuvent contenir des traces de gluten.
Certains produits ne contenant pas de gluten peuvent aussi présenter un risque lorsqu'ils sont fabriqués dans un atelier qui en utilise par ailleurs.
Ceci explique cela !

L’excès de gluten dans l’alimentation influe certainement sur le nombre croissant d’intolérants au gluten hors maladie cœliaque.


Pourquoi le gluten est-il toxique ?
Extrait des propos du Dr Philippe Fiévet aux 32èmes Rencontres des Médecines Alternatives et Complémentaires à l’Hôpital Tenon, Paris, le 11 octobre 2014, et retranscrits par Aïssa Blankoff, naturopathe-aromathérapeute
<< On assiste aujourd’hui à une pandémie mondiale de maladies liées à l’alimentation, au premier rang duquel on retrouve le syndrome métabolique, l’inflammation et les cancers. La question du gluten n’est pas étrangère à cette dégradation de la santé de l’humain.
C’est la protéine nommée gliadine qui pose le plus de problème : sa forme est indigérable car il est impossible de rompre la liaison peptidique de ses acides aminés. Le gluten stimule la production d’interleukines (IL 8 et IL 15) qui déclenche la production de zonuline qui crée de l’inflammation. La zonuline, sécrétée de façon constitutionnelle, stimule la  défense du corps ; on la retrouve augmentée dans l’asthme, la SEP, les MICI, le diabète de type 1, son chromosome de fabrication le 16, peut assurer la transmission de sa production de génération en génération. Le diabète est constamment amélioré par l’arrêt du gluten, même en se limitant à cette mesure uniquement, il en va de même du diabète de type 2.
Ces attaques immunitaires créent et entretiennent, à force, une hyper perméabilité intestinale, état qui laisse passer dans le sang des macromolécules en principe indésirables, et qui, par effraction, activent d’autres familles immunitaires comme les lymphocytes. La consommation de gluten entretient l’hyper perméabilité, l’inflammation et l’état de défense chronique de l’organisme. Ce mécanisme a lieu chez 100% des individus. Chez certains, les symptômes feront leur apparition, chez d’autres pas. L’arrêt du gluten améliore constamment la sévérité de toutes les pathologies.
Il faut savoir qu’aujourd’hui le gluten est partout, non seulement dans nos assiettes, mais dans de nombreux produits. Il est de plus en plus modifié. Jadis, les blés avaient une hauteur de 1m50.  Depuis, ils ont été manipulés génétiquement et on observe que la part de gluten dans le blé a été multipliée par trois depuis 50 ans. On en retrouve même dans le vin ! Il sert de colle dans les aliments industriels et est de plus en plus utilisé dans des centaines de produits de toutes sortes car il est extrêmement économique.


Autres pathologies probables
Différentes maladies neurologiques seraient dues à la sensibilité au gluten.
Pourquoi le conditionnel ?
Tout simplement parce qu’aucune étude de santé publique ne vient ni affirmer ni infirmer la relation entre le gluten et ces possibilités.
Le site de l’Association Stelior, Centre international d'informations, recherches et études sur les troubles du métabolisme et du comportement, développe amplement ce sujet.

Menu vite fait IG bas du mercredi 09 décembre 2015

Bonjour la maisonnée !



P'tit déj GP
Jus de fruit
Pain
ici













Gelée de pamplemousse
ici













Café


Déjeuner PL
Cocotte d'œufs durs à l'italienne (recette à venir)












Salade d'endives à l'huile de noix
1 orange


Dîner GP
Soupe toute prête (composition OK ou pensez aux légumes surgelés)
Thon à la créole
ici












Macaronis
Un yaourt nature soja saupoudré d'un peu de cacao 100%





Bonne journée !

8 déc. 2015

Vos menus du mardi 08 décembre 2015

Bonjour la maisonnée !


Le régime et la psycho !

Photo du site www diététicienne-nutritionniste lot-et-garonne fr

Et oui, dès qu'on choisit de se mettre au régime, certains aliments passent au rouge. Ils sont exclus de notre assiette mais pas de notre esprit.

Certains jours, on n'arrête pas d'y penser tant et si bien qu'on finit par craquer ! Et là, qu'arrive-t-il ? L'estime de soi, compteur zéro ! La déprime est la copine immédiate.

Laurence Plumey, Docteur en nutrition à l’hôpital Necker et auteur d'un livre sur l'alimentation, décrit en trois points ces moments pénibles.

1er point : ce que l'on ressent tous :
« Chasser la notion vitale qu'est le plaisir de manger revient un peu à chasser une bulle d'air » Étouffée un temps, cette bulle finira par resurgir ailleurs ou sous une autre forme, traînant avec elle son lot de frustrations, explique le Docteur Plumey. A quoi bon alors de manger des haricots verts et blancs de poulet pendant 8 jours si c'est pour avaler en 15 minutes un plateau de charcuterie le 9ème.

2ème point : ce qui se passe :
Un mécanisme psychologique s'installe de façon mécanique, dès lors que l'on supprime des aliments. Tout simplement parce qu'interdire totalement des aliments donnent encore plus envie d'en consommer. Ne pas se mentir : plus les régimes sont sévères, moins ils marchent. Les comportements restrictifs amènent des frustrations et puis des compulsions. Le docteur explique que si le besoin de compensation est proportionnel à la restriction, immanquablement à un moment donné, on craque et on se jette sur ce qui a été proscrit. Si les aliments interdits sont au menu du craquage, la culpabilité l'est aussi

3ème point : comment s'en sortir :
Interdire ne sert à rien mais apprendre à regarder les aliments et les quantités qui nous veulent du bien est une meilleure approche. Il est souhaitable de manger « intelligent » pour être sûr de ne manquer de rien.
Dans le cadre d'un amaigrissement, les légumes, la viande et le poisson, les laitages reçoivent une place importante mais il ne faut pas bannir les féculents, le pain et même une douceur mais en quantité minima

Laurence Plumey explique que la mode du « sans » sucre, gluten, lactose, viande etc... est une tendance dévastatrice car très restrictive, qui touche au plaisir, à la variété et à l'équilibre alimentaire de façon néfaste.

Le potin de ce mardi :

La réalisation du pain damier par Dog : ici

Belle semaine!


7 déc. 2015

Quinosotto à la portugaise (IG bas)


Quinosotto à la portugaise IG bas
quinosotto-fruits-de-mer



Ingrédients
1 verre à moutarde de quinoa cru
1 ou 2 oignons
1 gousse d’ail
1,5 cuillère de concentré de tomates
1 litre environ de bouillon maison ou de volaille dégraissé ou de légumes (composition à vérifier pour les personnes sensibles au gluten)
3/4 d'un verre de vin blanc
1 sachet de fruits de mer surgelés (le mien vient de chez Picard)
1 tomate
1 poivron vert, 1 poivron rouge (ou leur équivalent en surgelé)
Piment d'Espelette
Sel et poivre


Préparation
Faites dégeler les fruits de mer et passez-les quelques minutes à la poêle pour leur faire rendre leur eau. 
Égouttez.
Émincez très finement les oignons et l’ail.
Coupez les poivrons en lanières.
Faites chauffer le bouillon ou préparez-le.
Mettez dans une sauteuse oignons, ail et poivron avec un filet d'eau.
Couvrez et laissez mijoter une dizaine de minutes pour bien attendrir le tout.

Mettez dans une sauteuse oignons, ail et poivron avec un filet d'eau. Couvrez et laissez mijoter une dizaine de minutes pour bien attendrir le tout.
préparation-legumes-quinosotto

Pendant ce temps, rincez soigneusement le quinoa à l'eau claire et égouttez-le.
Ajoutez le dans la sauteuse et remuez bien.
Laissez quelques minutes à feu assez fort et versez le vin blanc et le concentré de tomate.
Laissez le vin être absorbé et ajoutez la tomate coupée en morceaux, sel, poivre, piment.
Versez ensuite, louche par louche le bouillon en attendant bien que le liquide soit absorbé à chaque fois.
Le quinoa va mettre environ 1/2 heure à être cuit.
Dix minutes environ avant la fin, ajoutez les fruits de mer égouttés et poursuivez la cuisson en mélangeant bien et en ajoutant du bouillon jusqu'à ce que le quinoa soit cuit.
Vérifiez l'assaisonnement et servez immédiatement.





Menu à très bas IG du lundi 07 décembre 2015

Bonjour la maisonnée !



P'tit déj GP
Jus de citron pressé dans un peu d'eau tiède
Fromage de soja aux herbes et aux épices
ici













tartiné sur des Wasa Fibres
Thé vert


Déjeuner PL
Salade de radis noir
Gratin de chou fleur
ici













Clémentines



Dîner GP
Soupe de légumes (poireaux, oignons, céleri branche, persil)
Quinosotto à la portugaise (recette à venir)














Une poire





Bonne semaine !

6 déc. 2015

Iles flottantes hérisson (IG bas)

Une recette de Becha qui s’est inspirée de sa recette à l’ananas ici






Ingrédients
Pour la crème
480 gr de tofu soyeux
6 cuillères à soupe de lait soja ou amande
2 bouchons d'arôme vanille
2 cuillères à soupe de miel d'acacia
2 cuillères à soupe de sirop d'agave bio
1 cuillère à soupe de liqueur de mandarine impériale (ou grand-Marnier ou rhum)

Pour les œufs à la neige
4 blancs d'œufs
15 gr de fructose
Amandes effilées


Préparation
Mixez tous les ingrédients de la crème et versez-la dans un plat creux.
Battez les blancs d'œufs bien fermes, ajoutez le fructose et battez à nouveau quelques secondes.
A l'aide de 2 cuillères à soupe, formez de grosses quenelles de blanc.
Déposez la moitié sur une assiette et faites cuire au micro-ondes 30 seconde, vitesse maxi, à découvert.
Renouvelez l'opération pour les quenelles restantes.
Déposez les quenelles cuites sur la crème dans le saladier et piquez sur chaque quenelle des amandes effilées.
Mettez au frigo pour déguster un dessert bien frais.






Vos menus du dimanche 06 décembre 2015

Bonjour la maisonnée !

Deuxième dimanche de l'avent


Photo du site jmm-vigy



Avez-vous fait votre sapin de Noël ?
Naturel ou artificiel, on a chacun nos préférences.
Je lisais dernièrement un article expliquant qu’il était faux de penser qu’acheter un sapin artificiel était plus écolo et qu’il valait mieux choisir un sapin naturel, car ceux-ci ne sont pas prélevés dans les forêts mais font l’objet d’une culture spécifique.

Mais pourquoi fait-on un sapin ?
C’est une coutume très ancienne qui nous vient d’Alsace.
On les décorait à l’époque de pommes rouges.
Le sapin décoré s’est propagé en Allemagne et en Autriche.
Le prince Albert, qui épousa la reine Victoria, emmena avec lui cette coutume et les premiers sapins décorés furent installés au château de Windsor, pour se répandre ensuite dans tout le royaume.

Cette tradition se propagea en France après la guerre de 1870, période durant laquelle les alsaciens et les lorrains quittèrent en nombre leur région pour s’installer ailleurs en France faisant ainsi connaître cette tradition du sapin décoré.

Aujourd’hui les pommes ont été remplacées par des boules multicolores et ce, depuis qu’une année au climat particulièrement difficile, abîma les récoltes. Un maître verrier de Lorraine eut alors l’idée de fabriquer des boules pour remplacer les fruits.

C’est de Lyon que nous viennent les cheveux d’ange, les artisans s’inspirant des galons des militaires, composés de franges de métal.

On a conservé l’étoile qui rappelle celle du berger.

On avait coutume de mettre des bougies sur le sapin, au nombre de 12 pour représenter les 12 mois de l’année. Ou bien on remplissait de cire des coques de noix.
Les décorations électriques sont arrivées ensuite, par les Etats-Unis.
Quant aux guirlandes, ce qui est amusant à noter c’est qu’autrefois on disait qu’on enguirlandait son sapin, et par extension, cela voulait dire en parlant de quelqu’un qu’on le couvrait d’éloges… les temps ont bien changé !!




Pensez à faire une photo de votre arbre de Noël, pour illustrer nos prochains articles !

Je vous souhaite un très beau dimanche.
Becha est partie dans le cuisine nous concocter le goûter… !

5 déc. 2015

Tarte au fromage frais, jambon et olives ( IG bas)







Ingrédients pour 6 personnes
Un fond de pâte (vous trouverez des recettes ici)
300 g de fromage frais (j’ai pris moitié St Moret, moitié brousse de brebis)
2 œufs
1 talon de 150 g environ de jambon blanc dégraissé
Olives noires
Gruyère râpé
Herbes de Provence
Sel, poivre


Préparation
Préparez la pâte et foncez votre moule.
Coupez le talon de jambon en petits cubes que vous disposez sur votre fond de pâte.
Battez ensemble le ou les fromages frais, les œufs, sel, poivre et un peu d’herbes de Provence.
Versez dans le moule et étalez bien.
Ajoutez des olives noires, un peu de gruyère râpé et enfournez pour une quarantaine de minutes environ (200°C pour moi).

J’ai servi avec une salade verte.


La tarte de Maud B qui a remplacé les olives et le jambon par du tofu ferme passé à la poêle avec quelques gouttes d'huile d'olive pour le dorer un peu.
















La tarte de Catherine M qui a fait la pâte quatre quarts du fournil







Lorsqu'une tragédie survient - Décembre 2015

 Bonjour, bonjour !


Voici notre rendez-vous mensuel, qui nous permet de faire le point des semaines écoulées.
A chaque fois, je fais en sorte de trouver un thème lié à notre santé et à notre silhouette, car tant de paramètres peuvent influer sur notre poids.

Mais comment parler de ce mois de novembre sans relater les événements tragiques que nous avons vécus… ?
Nous avons tous été impactés.
Touchés émotionnellement, intellectuellement, mais également dans notre corps.

Nous nous sommes tous identifiés aux victimes et à leurs proches, car nous nous sentions si près d’eux et nous aurions tous pu être à leur place et vivre cette horreur.

Cette fois-ci, ce n’est pas à notre liberté d’expression qu’on s’attaquait, on s’en est pris à notre jeunesse, à notre chair, à notre avenir qu’on a voulu faucher brutalement.
Et ça a été le choc.
Nous savions que des menaces existaient mais cela restait relativement abstrait.
Nous avons pris ces événements en plein cœur, démunis.
Et la peur s’est installée en nous, nous ne nous sommes plus sentis en sécurité nulle part, d’autant plus qu’ont suivi les événements à St Denis, puis ces alertes en Belgique…

Bien sûr nous avons fait front. Et nous avons fait face, chacun comme nous le sentions : rassemblements, dons de sang, recueillement sur les lieux du drame, minute de silence…

J’ai néanmoins senti une réaction différente par rapport à ce qui s’est passé lors des attentats de janvier dernier. Beaucoup alors s’exprimaient, échangeaient, défilaient.
Cette fois-ci, se fut plutôt le silence qui l’a emporté. Je l’ai noté depuis ce vendredi 13 où la maison est devenue très silencieuse et ce silence s’est propagé partout sur internet et sur les réseaux sociaux. Et il dure...

Nous allons maintenant devoir surmonter ces moments difficiles, dépasser le traumatisme.
Le risque zéro n’existe pas. Il faut donc apprendre à vivre avec.
Notre force doit passer par notre résilience : admettre cet état de fait, nous organiser en conséquence et continuer à vivre, ensemble.

J’ai lu des articles indiquant que la consommation d’anxiolytiques et de somnifères  avait augmenté de 18% ces derniers jours.
Certains vont fumer plus, boire un verre ou deux, de jeter sur la tablette de chocolat…

Nous avons tous réagi à notre manière.
J’ai vécu le week-end qui a suivi un peu hors du temps, je n’ai pas quitté la télé des yeux, moi qui ne la regarde quasiment jamais. J’avais besoin de voir et revoir en boucle ces images, écouter les commentaires, être au plus près de ces événements dramatiques, car cela ne voulait pas rentrer dans ma tête, je ne parvenais pas à croire ce que je voyais.

Lorsque j’ai enfin pris la mesure de ce qui se passait, ma réaction a été de dire non.
Ils ne pouvaient pas avoir raison ceux qui avaient fait cela et ils ne pouvaient pas changer ma vie.
Je devais continuer.
Ne rien changer.
Ce fut ma manière à moi d’honorer toutes ces victimes.
J’ai fait mienne la phrase d’Antoine Leiris qui a perdu sa femme au Bataclan : vous n’aurez pas ma haine.
C’est ce qui m’a permis de tenir mentalement et physiquement.
Mais je me sens gonflée, mes pantalons me serrent. Je ne sais pas si j’ai pris du poids (ma balance est aux oubliettes depuis longtemps !), cet indicateur me suffit pour savoir.
Mon organisme subit le contrecoup du stress vécu.
Dans quelques jours ça devrait aller mieux je pense.

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