Bonjour la maisonnée !
Le régime et la psycho !
Photo du site www
diététicienne-nutritionniste lot-et-garonne fr
Et oui, dès qu'on choisit de se mettre
au régime, certains aliments passent au rouge. Ils sont exclus de
notre assiette mais pas de notre esprit.
Certains jours, on n'arrête pas d'y
penser tant et si bien qu'on finit par craquer ! Et là,
qu'arrive-t-il ? L'estime de soi, compteur zéro ! La
déprime est la copine immédiate.
Laurence Plumey, Docteur en nutrition à
l’hôpital Necker et auteur d'un livre sur l'alimentation, décrit
en trois points ces moments pénibles.
1er point : ce que l'on ressent
tous :
« Chasser la notion vitale qu'est
le plaisir de manger revient un peu à chasser une bulle d'air »
Étouffée un temps, cette bulle finira par resurgir ailleurs ou sous
une autre forme, traînant avec elle son lot de frustrations,
explique le Docteur Plumey. A quoi bon alors de manger des haricots
verts et blancs de poulet pendant 8 jours si c'est pour avaler en 15
minutes un plateau de charcuterie le 9ème.
2ème point : ce qui se passe :
Un mécanisme psychologique s'installe
de façon mécanique, dès lors que l'on supprime des aliments. Tout
simplement parce qu'interdire totalement des aliments donnent encore
plus envie d'en consommer. Ne pas se mentir : plus les régimes sont
sévères, moins ils marchent. Les comportements restrictifs amènent
des frustrations et puis des compulsions. Le docteur explique que si
le besoin de compensation est proportionnel à la restriction,
immanquablement à un moment donné, on craque et on se jette sur ce
qui a été proscrit. Si les aliments interdits sont au menu du
craquage, la culpabilité l'est aussi
3ème point : comment s'en
sortir :
Interdire ne sert à rien mais
apprendre à regarder les aliments et les quantités qui nous veulent
du bien est une meilleure approche. Il est souhaitable de manger
« intelligent » pour être sûr de ne manquer de rien.
Dans le cadre d'un amaigrissement, les
légumes, la viande et le poisson, les laitages reçoivent une place
importante mais il ne faut pas bannir les féculents, le pain et même
une douceur mais en quantité minima
Laurence Plumey explique que la mode du
« sans » sucre, gluten, lactose, viande etc... est une
tendance dévastatrice car très restrictive, qui touche au plaisir,
à la variété et à l'équilibre alimentaire de façon néfaste.
Le potin de ce mardi :
La réalisation du pain damier par
Dog : ici
Belle semaine!
tout ceci est très intéressant!
RépondreSupprimerpersonnellement, je me fixe sur les produits santé -
et faire une petite entorse de temps à autre ne me pose pas de problèmes :)
bonne journée !
Bonne journée Zorro !
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