Qu’est-ce que c’est ?
L’ail est une plante potagère vivace composée d'une tête composée
elle-même de gousses au parfum soutenu et au goût fort.
Il en existe plus de 700 variétés : blanc rose ou violet
Histoire
Son origine couvre la mer Caspienne jusqu’à la frontière de
la Chine et du Kazakhstan, les écritsles plus anciens datent des Sumériens (2 500 ans avant J.C.).
Au Moyen âge, il fut utilisé contre la peste avec succès.
Au Moyen âge, il fut utilisé contre la peste avec succès.
Culture
Détail important : l’ail chinois déferle sur la planète.
Résultat : la quasi totalité de l’ail déshydraté est de cette origine, ou
argentine. Or ces deux pays ne sont absolument pas regardants sur les
conditions de cultures, notamment l’emploi d’engrais et de pesticides. Vérifiez
donc la provenance avant d’acheter, ou donnez la préférence au frais et de
terroir.
En France, nous avons le label d'indication géographique
protégée (IPG) pour l'ail rose de Lautrec du Tarn, l'ail blanc de Lomagne, l'ail
fumé d'Arleux de la Drôme.
Les variétés se distinguent en fonction de la période de
plantation. On trouve ainsi :
En juin et juillet, l'ail nouveau au goût plus doux et plus
digeste, il est encore gorgé d'eau et ne se conserve pas.
Ensuite, d'août à avril, l'ail est récolté parfaitement mûr,
on le fait sécher avant de le stocker et de le commercialiser.
Choisissez le bulbe (la tête d'ail), bien joufflu et renflé,
il doit être ferme et assez lourd dans la main.
Un chapelet d'ail conservera plus longtemps sa fraîcheur si
vous passez rapidement les racines sous la flamme d'une bougie.
Conservation
Conservez-le six mois pour l'ail blanc et jusqu'à un an pour
l'ail rose. Quoi qu'il en soit, il doit être protégé de l'humidité, conservé
dans un endroit sombre, à température ambiante. L'ail frais quant à lui, ne se
garde pas, il ne passera que quelques jours dans le bac à légumes de votre
réfrigérateur.
Composition
L’ail contient de l’allicine, un puissant antimicrobien, de
la vitamine C, de l’iode, du magnésium, du soufre, qui sont d’autres
antiinfectieux ainsi que la plupart des oligo-éléments et vitamines.
Il contient notamment différents composés antioxydants : des
flavonoïdes, de la vitamine E (tocophérols) et des composés sulfurés qui
contribueraient largement à ses bénéfices pour la santé.
Il affiche également une concentration élevée en sélénium, oligo-élément
dont les propriétés antioxydantes ont largement été démontrées.
Il contient de l'inuline, qui est un prébiotique (stimule le
développement des bactéries bénéfiques de la flore intestinale).
Comme tous les membres de la famille des liliacées (ail,
oignon, échalote, ciboulette, poireau), il serait doté d’effets protecteurs
particuliers vis à vis des cancers de l’estomac et de l’intestin.
L'ail est un grand ami de notre cœur, classé aliments
cardioprotecteurs en Amérique.
Cette liliacée présente une grande affinité avec notre sang.
L’ail est d’abord un excellent hypotenseur naturel, il réduirait la tension
artérielle de 10%.
L’ail favorise aussi une meilleure fluidité du sang, propriété fort utile pour notre microcirculation et ses 100 000 km de capillaires. Il aide à réduire la thrombose.
L’ail favorise aussi une meilleure fluidité du sang, propriété fort utile pour notre microcirculation et ses 100 000 km de capillaires. Il aide à réduire la thrombose.
Il diminuerait aussi l’athérosclérose (accumulation de
graisses sur la paroi des artères) en réduisant le volume des plaques de
cholestérol et en conférant une meilleure élasticité à l’aorte du cœur après 50
ans.
Il participe aussi au maintien de l’équilibre entre cholestérols HDL et LDL.
Il participe aussi au maintien de l’équilibre entre cholestérols HDL et LDL.
L’ail facilite la digestion !
Il faut enlever le germe qui est indigeste pour certaines
personnes.
L’ail est un excellent antiseptique qui entretient la flore
intestinale, facilite la digestion et la sécrétion de bile à cause de la
vitamine B1 et du chlore qu'il contient.
L’ail prévient la gastroentérite en détruisant les bactéries
intestinales. Consommez-en régulièrement, de préférence cru.
L’ail, bon remède contre le rhume !
Quand on mange de l’ail, l’allicine passe dans le sang et
détruit les virus et les bactéries. Une partie de cette allicine est rejetée
par la respiration (l’haleine forte du mangeur d’ail vient de là) et tue les
virus et bactéries présents dans notre appareil respiratoire.
L’ail, un antibiotique naturel !
Les récentes études ont montré que ses composés peuvent tuer
60 espèces de champignons et plus de 20 types de bactéries, parmi lesquelles
l’hélicobacter pylori (responsable de l’ulcère de l’estomac), le staphylocoque
doré et le pneumocoque responsable de la pneumonie. Pourquoi : l’ail contient
de l’allicine, un puissant antimicrobien, de la vitamine C, de l’iode, du
magnésium et du soufre, qui sont d’autres antiinfectieux.
L’ail traite les affections de la peau !
En usage externe, l’ail ferait merveille contre les mycoses
et les verrues (papillomavirus). L’ail est un puissant antifongique,
antibactérien et antiviral grâce à sa teneur en allicine.
Appliquez une purée d’ail cru haché avec un sparadrap
pendant la nuit jusqu’à guérison. Protégez la peau saine environnante avec du
vernis à ongle incolore ou un pansement (le suc est irritant).
L'ail et le diabète !
Il devient hypoglycémiant au-delà de 4 g d’ail frais/jour
et pourrait modifier le glucose sanguin, ce qui devrait le rendre
particulièrement attrayant aux yeux des diabétiques.
Avec l'ail, vous ne plomberez pas vos vieux jours !
Les effets chélateurs de l’ail sur les métaux lourds que
nous récupérons souvent sans le savoir de nos amalgames dentaires et de nos
vieilles canalisations d’eau – pour ne citer que ces deux sources – sont un peu
moins connus. Plomb et mercure s’accumulent dans nos organismes à des concentrations
dommageables, sur le plan neurologique notamment. D’après une étude de 2012, une
prise de 2 g d’ail frais 3 fois par jour aurait un effet chélateur identique
à un médicament couramment utilisé en ce sens.
Consommation
Consommez-le cru ou cuit, haché, pilé ou entier. Selon votre
sensibilité digestive, laissez-le juste parfumer vos plats en le retirant au
moment de servir. Ail nouveau ou ail d'hiver, il ne supporte pas l'excès de
cuisson, qui le rend amer. Il doit donc cuire doucement, à feu modéré.
Souvent pelé, il peut aussi garder sa "tunique" et
être dégusté en chemise, braisé ou au four.
Condiment ou garniture, on peut le piquer dans une viande,
le presser dans une sauce, le frotter sur du pain ou sur un saladier pour
l'imprégner de son goût. Laissé à macérer dans une bouteille d'huile, il la
parfume agréablement.
C'est l'un des ingrédients typiques de la Provence ; on y
prépare notamment le pistou (sauce à base d'huile d'olive, de basilic, de
parmesan et de pignons) et l'aïoli, une mayonnaise relevée d'ail, qui accompagne
des légumes vapeur et de la morue. Les purées à l'ail aussi remportent toujours
un franc succès, quant au poulet aux 40 gousses, le goûter c'est l'adorer.
Enfin, ne jetez pas la tige de l'ail nouveau : émincée, elle se mêle
délicieusement aux salades.
Consommation : 2 gousses d’ail crues ou 4 cuites/jour sur 2
à 3 prises, écrasées ou hachées à avaler avec une gorgée d’eau, à vie.
A savoir
Le brossage des dents n’a aucun effet sur l’haleine d’ail.
Les principes aromatiques de l’ail ont une affinité pour les
poumons. La preuve en est la fameuse haleine à l’ail ! Car cette odeur
puissante qui complique les interactions sociales ne provient pas de la bouche,
mais des poumons. Les huiles sont libérées au niveau des bronches, et c’est
pour cela que simplement mâcher un chewing-gum à la menthe ne change pas grand
chose.
Ail cru, cuit ou en poudre ?
L’ail cuit ne vaut pas le cru. Un truc : ajoutez l’ail cru
environ 20 minutes avant la fin de la cuisson.
On le trouve aussi en poudre, avec un avantage : celui de ne
pas provoquer d’haleine forte mais il est beaucoup moins efficace.
Interactions avec certains médicaments
Évitez de trop consommer de l’ail si vous prenez des
médicaments anticoagulants, car il fluidifie le sang.
De plus, il est conseillé d’éviter de consommer de l’ail
avant une chirurgie afin de diminuer le risque de saignements prolongés. De
façon générale, la consommation de moins de 4 g d’ail (l’équivalent d’une
gousse) par jour semble prudente afin d’éviter toute interaction néfaste.
L’ail peut modifier le goût du lait maternel.
Une consommation excessive d’ail cru, particulièrement
lorsque l’estomac est vide, peut causer des désordres gastro-intestinaux.
Attention, comme beaucoup d'autres huiles essentielles, elle
est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu'aux enfants et
aux personnes ayant la peau, l'estomac ou les intestins sensibles.
Super ton article domino ..moi j aime l ail mais à petites doses ét j aime pas avoir des morceaux en bouche .))
RépondreSupprimerGénial cet article !
RépondreSupprimerEn effet l'ail est le meilleur ami de notre santé !
Ma grand-mère centenaire disait que manger une gousse d'ail cru par jour assurait une bonne longévité.... Mission réussie pour elle, bon pied bon oeil jusqu'au bout du chemin !!!
trop drôle l'haleine à l'ail!!!
RépondreSupprimerj'avais un copain qui se bourrait d'ail ! pas très glamour :(
merci Domino! cet article est très intéressant!!!
Très intéressant article Domino...je connais la plupart de ses vertus mais j'ai encore du mal avec l'ail cru !!!
RépondreSupprimerMon mari adore ☺ ! mais il va falloir qu'il fasse attention à sa consommation car il prend des anticoagulants !!!
Mes parents nous mettaient un collier d'ail autour du cou pour baisser les vers intestinaux et surtout éviter qu'ils ne remontent !
Super Domino, j'ai appris plusieurs choses encore à propos de l'ail.
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