Manger selon les indices glycémiques des aliments n’est pas
un régime.
Ces indices nous sont précieux car ils nous permettent avant
tout de prendre soin de nous et de notre
santé : c’est l’objectif n°1.
L’IG est une donnée bien plus probante que la théorie des
calories qui induit les gens en erreur.
On leur fait croire qu’en réduisant leurs apports
caloriques, ils iront mieux et perdront du poids.
Ce qu’on oublie de leur dire, c’est que leur corps sait
s’adapter à ce genre de régime en devenant économe sur ses besoins. Mais comme
une alimentation fondée sur le calcul des calories ne tient pas sur la durée,
dès la reprise d’une alimentation dite normale, l’organisme s’empresse de
stocker des réserves pour pallier à toute prochaine disette : reprise de
poids assurée avec souvent un bonus en plus !...
On lit des témoignages de ce genre chaque jour
malheureusement.
Si on ne cherche pas à connaître l’incidence de nos choix
alimentaires sur notre organisme, il est compliqué de perdre du poids
correctement. La tendance c’est de vouloir perdre vite, très vite, sans
chercher à comprendre : voila pourquoi tous les bonimenteurs bien connus
en font leurs choux gras à grands renforts de remèdes miracles… et voila
pourquoi tant de personnes font du yoyo sur leur balance et désespèrent.
Une perte de poids durable est indissociable d’une
alimentation saine, suffisante et régulière.
Nous avons pris de mauvaises
habitudes ou plutôt l’agro alimentaire nous a donné de mauvaises habitudes
qu’elle entretient à grands coups d’opérations marketing.
Cela a pour effet de nous avoir créé des besoins dont nous n’avons nul besoin en fait.
Savez-vous que si nous remontions 100 ans en arrière, plus de 80% de ce que nous trouvons dans les rayons alimentaires n’existeraient pas ?
Comment faisaient nos aïeux ?? S’en portaient-ils moins bien ?
Je ne le crois pas. Et je dirais même au contraire !
A notre époque nous mangeons moins que nos grands-parents et pourtant il n’y a jamais eu autant d’obèses, de malades d’hypertension et de diabétiques... ?
La cause ?
Notre alimentation, en première ligne.
Nous avons perdu de vue les aliments simples, naturels, entiers.
Si je devais donner un exemple, ce serait celui des féculents.
Demandez aux personnes autour de vous de vous citer des féculents. Il y a fort à parier qu’elles vous répondent pain, pâtes, riz et pommes de terre.
Quid du reste ?? Quid des lentilles, haricots secs, pois chiches, pois cassés, flageolets, petits pois, patates douces... ??
Des produits hautement riches en vitamines, minéraux, fibres, nutriments particulièrement bénéfiques pour notre santé… On les a oubliés, tout simplement.
Cela a pour effet de nous avoir créé des besoins dont nous n’avons nul besoin en fait.
Savez-vous que si nous remontions 100 ans en arrière, plus de 80% de ce que nous trouvons dans les rayons alimentaires n’existeraient pas ?
Comment faisaient nos aïeux ?? S’en portaient-ils moins bien ?
Je ne le crois pas. Et je dirais même au contraire !
A notre époque nous mangeons moins que nos grands-parents et pourtant il n’y a jamais eu autant d’obèses, de malades d’hypertension et de diabétiques... ?
La cause ?
Notre alimentation, en première ligne.
Nous avons perdu de vue les aliments simples, naturels, entiers.
Si je devais donner un exemple, ce serait celui des féculents.
Demandez aux personnes autour de vous de vous citer des féculents. Il y a fort à parier qu’elles vous répondent pain, pâtes, riz et pommes de terre.
Quid du reste ?? Quid des lentilles, haricots secs, pois chiches, pois cassés, flageolets, petits pois, patates douces... ??
Des produits hautement riches en vitamines, minéraux, fibres, nutriments particulièrement bénéfiques pour notre santé… On les a oubliés, tout simplement.
Et comme par hasard, ces pains,
pâtes, riz et pommes de terre sont tous à IG hauts, voire très hauts, alors que
les légumineuses citées sont à IG bas…
Nous avons, de façon tout à fait naturelle et saine, du
sucre dans le sang (glucose), 1 gramme environ à jeun, pour nourrir nos
différents organes.
C’est ce qu’on appelle la glycémie. Elle est régulée par
notre organisme en faisant appel à notre foie qui en a en réserve.
Lorsque nous consommons un glucide (féculent, fruit,
légume…), il est transformé en glucose durant la digestion et l’insuline,
hormone sécrétée par le pancréas, se charge de gérer ce sucre nouvellement
arrivé. Elle alimente nos organes et stocke le surplus dans le foie et nos
tissus musculaires. Puis elle disparaît.
Ça c’est ce qui se passe dans le meilleur des mondes.
Mais pour les personnes en surpoids, ce n’est pas le même
processus puisqu’elles ont majoritairement un dérèglement au niveau de la sécrétion d’insuline.
Celle-ci est sécrétée en trop grande
quantité et crée des dysfonctionnements dans la gestion du sucre, en stockant
une partie dans nos cellules graisseuses.
Bien entendu, un surpoids nécessite d’en parler avec son
médecin qui effectuera tous les examens nécessaires pour déceler ou éviter
toute complication.
Quoiqu’il en soit, il est possible d’inverser ce processus
de prise de poids en comprenant l’influence de nos choix alimentaires.
Et c’est là qu’entre en scène les indices glycémiques !
Chaque aliment a une composition qui lui est propre.
Un glucide aura un certain type d’amidon, une protéine des
acides aminés spécifiques, un lipide des acides gras particuliers. A ceci
s’ajoutent les fibres qui peuvent être solubles ou insolubles.
La façon de consommer notre nourriture, crue ou cuite, a aussi une
incidence.
Tous ces éléments font qu’un aliment sera assimilé de façon
totalement différente par notre organisme : certains seront vite absorbés
pour nous fournir de l’énergie et d’autres seront stockés dans nos cellules graisseuses.
Et voila tout l’intérêt de connaître l’IG d’un aliment car
cet indice mesure la capacité de ce que nous consommons à plus ou moins élever notre
taux de sucre sanguin.
Comment procède-t-on pour déterminer un IG ?
Sachez avant tout que ce n’est pas un calcul exact mais une
moyenne que l’on dégage.
Pour déterminer l’IG d’un aliment, des tests sont effectués
sur un groupe de personnes après ingestion de différents types
d’aliments : on fait ainsi une moyenne des résultats obtenus.
L’IG est donc une base, qu’il convient ensuite à chacun de
peaufiner selon sa propre sensibilité.
Cela reste néanmoins une indication très utile pour équilibrer
son alimentation, car même si d’un individu à l’autre l’IG ne sera pas
strictement le même, l’écart restera minime.
A nous maintenant de faire les bons choix.
Comme je l’écrivais plus haut, nous mangeons moins que les
générations précédentes et pourtant nous sommes globalement plus gros.
Des raisons on va en trouver dans notre alimentation
d’aujourd’hui.
- Prenez la peine de lire la liste des ingrédients de ce que
vous achetez : beaucoup trop de sucres et de gras de mauvaises qualités
sont ajoutés aux préparations alors qu’ils n’ont rien à y faire. Sans parler de
tous les additifs, conservateurs, gélifiants, amidons qui contribuent largement
à élever l’indice glycémique… et cela concerne aussi bien les céréales du matin
que la pizza du dîner.
- On consomme trop de produits blancs, farine, pain, sucre
raffinés qui ont perdu leurs valeurs nutritives et qui dans le même temps ont
vu leur indice glycémique s’élever considérablement.
- La pomme de terre fait partie des incontournables de notre
alimentation : autrefois on la mangeait plutôt cuite à l’eau avec sa peau
ce qui permettait de ne pas trop élever son IG. Mais aujourd’hui la pomme de
terre se transforme plutôt en frites, gratins et autres préparations bien
grasses : IG explosif !
Que sont devenus les aliments à base de produits bruts,
comme les farines intégrales ?
Qui se soucie de manger régulièrement des
légumineuses ?
Alors oui, nos grands-parents mangeaient plus que nous, mais
ils mangeaient mieux et sans le savoir, à indice glycémique bas.
Eux mangeaient IG bas et nous nous mangeons IG haut.
Il ne tient qu’à nous d’inverser la tendance.
Et nous sommes nombreuses ici à pouvoir témoigner des
bienfaits d’une alimentation saine, savoureuse et équilibrée qui tient compte à
la fois des IG des aliments consommés, avec le souci d’apporter à son corps tout
ce dont il a besoin pour être bien.
Un organisme qui se sent bien par une alimentation bien
gérée, sera rassuré et n’aura que faire de stocker des réserves. Qu’on se le
dise !
merci Dog !
RépondreSupprimerexcellent article! :)
Merci Zorro !
SupprimerMerci Dog pour cet article sur les principes de l'alimentation IG bas. Les piqûres de rappel font toujours du biensurtout aprés les vacances........Bises
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerTrès bon rappel Dog et tu me donnes envie de vous raconter l'histoire du pain
RépondreSupprimerRaconte Mireille, raconte !
SupprimerTrès intéressant article en effet Dog....Et continuons à manger bon et sainement avec des IG bas !
RépondreSupprimerMerci à vous !
RépondreSupprimerMerci Dog pour ce rappel. Je dois revenir aux indices glycemiques. Je me console du décès de ma tante avec des cochonneries. Mauvais réflexes je sais.Il faut juste que je m y remette et que je vienne poster mes menus. Je vous embrasse
RépondreSupprimerBonsoir Caro ! Crois-tu que c'est ce que ta tante souhaiterait pour toi ?!
SupprimerJe n'en suis pas sûre...
Venir en parler c'est déjà faire un premier pas dans le bon sens.
Tu as quitté les IG depuis quand... et ABC ?!!
Merci dog pour ce rappel. Moi en ce moment c'est plutôt nutella que chocolat noir mais je vais remédier à ça très vite j'espère. Cette saison est tjrs difficile et les pulsions reviennent! Bonne soirée à toutes.
RépondreSupprimerBonsoir Chocolat !
SupprimerTon pseudo te colle donc parfaitement à la peau en ce moment...
As-tu analysé ce qui crée des interférences durant cette période ?
Quoiqu'il en soit, je sais que tu sais faire pour reprendre le dessus.
Bon week-end à toi !