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3 oct. 2015

Nous sommes tous uniques - Octobre 2015

 Bonjour, bonjour !


Je vous le dis souvent et c’est vrai.
Nous sommes tous uniques.
Certes, en principe nous avons deux bras, deux jambes et une tête, mais il n’en demeure pas moins que ce qui fait que nous sommes nous est unique.
C’est pourquoi il n’est pas concevable de vouloir rentrer dans un moule, ni de vouloir correspondre à un standard dicté par la mode ou le regard des autres.
Juger de la silhouette d’une personne simplement par rapport à son poids est très basique et superficiel, comme ce fameux IMC qui fait foi de nos jours : se contenter de diviser le poids par la taille au carré est un calcul mathématique incomplet.
Nous en avons parlé ICI
Et puis nous ne sommes pas des robots.

Même si nous faisons le même poids qu’une autre personne, nous n’aurons pas la même silhouette.
Une personne mesurant 1.60 m pour 60 kilos pourra paraître plus mince qu’une personne de même taille pour 55 kilos.
Cela tient entre autres à notre âge, nos antécédents, notre héritage génétique, à notre morphologie.
Si vous êtes sportif, vos muscles seront plus lourds, sans pour autant que vous soyez en surpoids.
De même si vous êtes bien charpenté, cela jouera également sur votre poids.
C’est clair, nous sommes tous uniques et le poids qui est une fixette pour certains ne veut rien dire en fait.

De quoi sommes-nous constitués ?
Nous sommes une masse… pas terrible ce mot, mais c’est pourtant ce que nous sommes physiquement !
Notre corps est composé de tissus constitués d’eau, de graisses, de protéines, de glucides, de minéraux, chacun en proportions variables selon les individus.
Chez l’homme, la masse musculaire représente environ 45%, viennent ensuite les viscères pour 25%, puis la masse osseuse et grasse, chacune pour 15%
Chez la femme, la répartition n’est pas la même : la masse musculaire représente environ 36%, les viscères comme chez l’homme 25%, la masse grasse 27% et la masse osseuse 12%
C’est une moyenne bien entendu.

Décortiquons cette masse que nous sommes donc.
Il y a la masse osseuse : c’est notre charpente. Notre squelette croît jusqu’à nos 20 ans puis décline progressivement sans que cela ait d'incidence sur le poids mais plutôt sur la taille.
Nous avons tous notre propre ossature qui peut influer un peu sur le poids que nous faisons.
On peut avoir une idée du type d’ossature que nous avons en analysant la circonférence de notre poignet :
Si le pouce couvre l’ongle, votre ossature est fine
Si le pouce touche le bout de votre majeur, votre ossature est moyenne
Si le pouce ne touche pas votre majeur, votre ossature est large

La masse graisseuse est notre réserve d’énergie. Sans elle nos ancêtres n’auraient pu survivre aux périodes de famine… et nous ne serions pas là pour en parler !
Cependant cette masse grasse peut se développer de manière très importante si l’on n’y prend pas garde et ceci très souvent à cause de notre alimentation !

Reste la masse maigre constituée de cellules, eau et minéraux : elle peut varier avec la pratique d’une activité sportive, mais aussi à cause de problèmes de santé.

Vous admettrez qu’avec tous ces paramètres, on ne peut être identique à notre voisin.
Nous avons des caractéristiques biologiques contre lesquelles nous ne pouvons rien.
Dans certaines familles il y aura beaucoup de maigres et dans d’autres beaucoup de gros : la génétique est passée par là !
Mais la génétique n’explique pas tout !
Cette capacité à stocker de l’énergie sous forme de graisses, que nous avons hérité de nos ancêtres et qui leur a permis de résister aux périodes de disette, a tendance à nous desservir aujourd’hui.
Parce que la donne n’est plus la même, tant nous vivons dans l’abondance alimentaire dans nos pays industriels.

Surveiller son poids est important pour nous donner une indication mais il ne faut pas en faire une obsession. Et surtout, il ne faut pas essayer de rentrer dans un moule et s’obliger à vouloir peser un poids donné, dit idéal.
Idéal pour qui ? Pour quoi ?
Notre corps change avec le temps, nos masses aussi.
Petit à petit, notre masse maigre diminue et notre masse grasse augmente.
Ceci est principalement lié à des modifications hormonales, à notre façon de nous dépenser et à notre façon de nous nourrir.
On peut agir néanmoins et c’est ce que nous faisons ici chaque jour, en prenant soin de notre alimentation et en nous encourageant mutuellement à faire de l’exercice régulièrement.

Le plus important travail que nous devons effectuer sur nous-mêmes, c’est d’accepter le temps qui passe et qui nous change physiquement.
Courir après nos vingt ans n’a pas de sens, c’est comme si nous voulions courir à reculons.

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