Bonjour, bonjour !
Un sujet que j'aimerais évoquer avec vous, celui des compulsions alimentaires.
Question : doit-on vivre pour manger ou manger pour vivre ?
Certaines vivent des rapports très compliqués avec la nourriture.
Une lutte de chaque jour.
Et c'est difficile de reprendre le dessus.
Surtout lorsque vous dressez un rempart entre vous et vos émotions.
Les compulsions alimentaires représentent une échappatoire pour fuir l’ennui, la solitude, un mal-être, une sensation de vide.
Mais cela ne résout rien.
On le sait bien.
Inutile de culpabiliser.
C'est en nous qu'est la ressource pour sortir de cette spirale dans laquelle on s'enferme et on s'isole.
Cela ne peut venir que de nous.
Nous, ce déclic qui un jour nous fait dire « ça suffit !! ».
On peut s'en sortir seule, à force de beaucoup de ténacité.
Il existe cependant de nombreuses aides efficaces pour maîtriser les pulsions alimentaires.
La sophrologie, l’homéopathie, la relaxation, la cohérence cardiaque, pour ne citer que ces quelques exemples.
La psychanalyse peut aussi aider à extérioriser ce qui ronge à l'intérieur, à l’analyser et enfin, à apprendre à vivre avec, sans que ce soit une souffrance perpétuelle.
Le premier travail à effectuer sera d’être soi-même, de lâcher prise, de ne plus se tenir sous contrôle, de ne plus se voir dans le regard des autres, de dire ce que l'on ressent, ce qu'on aime, ce qu'on n’aime pas.
Nous sommes toutes une personne à part entière, qui mérite toute notre considération et notre estime.
Aimons-nous.
Ce n’est certes pas facile, certains jours même... beaucoup plus difficiles que d’autres.
Il faut s’accorder du temps, de la patience, de la compassion aussi.
S'écouter.
S'écouter.
Il n’existe malheureusement pas de trucs infaillibles, voici néanmoins quelques petites idées qui peuvent servir :
- S'occuper, car l’oisiveté est propice aux craquages : un loisir créatif, du coloriage, du lèche-vitrine, un bon bouquin, un verre avec des copines, ABC (en voila une chouette occupation !), un bain parfumé, un masque relaxant, la pose de vernis à ongle (en plus l’odeur et la nourriture c’est très bof !), une marche, une séance de piscine, un club de danse, la salle de sport de votre quartier… bref, toute occupation qui vous permettra d’évacuer votre stress et de vous vider la tête, de penser à autre chose tout en vous faisant plaisir !
- Se laver les dents avant de céder, on n’a pas forcément envie de manger après
- Avoir toujours des encas corrects où que l'on soit, même dans sa voiture, de manière à se sentir rassurée de savoir que l'on a quelque chose sous la main. Je glisse bien souvent dans mon sac à main un petit sachet contenant quelques amandes (celle de Anne évidemment !).
- En cas de pulsion, il faut s'efforcer de déguster ce que l'on mange, de ne pas se jeter dessus. Un morceau après l’autre, posément, en mastiquant doucement, en respirant profondément et surtout, en ne faisant rien d’autre, pour bien prendre conscience de ce que l'on est en train de faire.
- Prévoir ses menus à l’avance, choisir des choses qui font plaisir et que l'on appréciera de savourer au moment de passer à table.
- Écrire. Lorsque qu'on sent une pulsion poindre, on prend un cahier, une feuille, peu importe et on écrit ce que l'on ressent, en laissant le stylo écrire pêle mêle tout ce qui passe par la tête. La relecture se fera plus tard, à tête reposée.
C'est intéressant de recommencer à chaque fois. Beaucoup d’enseignements inattendus peuvent s’y trouver.
Et en matière d’écrits, ABC est aussi un moyen d’expression où vous trouverez chaque jour une attention particulière et un partage, sans jugement.
Vous pouvez compter sur notre appui.
Je vais maintenant laisser la parole à Bamako, qui va partager avec nous son expérience en la matière.
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J'ai acheté du magnésium ainsi que du chrome courant décembre, dans mon supermarché habituel, car j'avais lu quelque part que cela pouvait aider à gérer ses compulsions alimentaires.
Une fois rentrée chez moi, un petit tour sur internet pour savoir exactement ce que j'allais ingurgiter et ce que j'ai lu m'a bien plu : le magnésium aide à calmer les nerfs, facilite le sommeil, détend et le chrome permet une meilleure assimilation du sucre et limite le stockage des graisses, le duo parfait !!!
Je mange trop et mal quand je stresse, quand je suis énervée. Par exemple, quand mes enfants (que j'élève seule) sont à la limite du supportable, je vais dans le placard me calmer les nerfs avec une boite de biscuits, tablette de chocolat... donc, si j'arrive à être plus détendue, je n'aurai pas ces "besoins", d'où la nécessité du magnésium pour me zénéifier !!
Après il y a un gros facteur psycho qui fonctionne dans mon cas : quand j'ingurgite quelque chose, je pense à ce que cela apporte à mon corps. Pour une boîte de sardines à l'huile d'olive, je vais me dire "je suis en train de donner du bon gras à mon corps et cela va booster mes défenses immunitaires". Dans le cas du chrome, je pense "cela va me permettre d'assimiler le sucre dans mon corps, de mieux l'utiliser et je ne vais pas stocker les graisses que je mange aujourd'hui.
C'est comme si je prévenais mon corps, j'ai l'impression de renforcer l'action de l'aliment en imprimant dans mon cerveau cette action, en la visualisant... je fais ça pour tout, l'eau aussi, en envoyant le message "hydratation" à mon corps.
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