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En avez-vous déjà
entendu parler ?
Ce ne sont ni des
bestioles, ni des plantes mais des particules, des nanoparticules.
Pourquoi nano ?
Parce qu’elles sont plus que microscopiques, d’une taille inférieure à 100
nanomètres ou nm (un cheveu fait 80 000 nm)… alors inutile de chausser
vos lunettes ou de vous emparer d’une loupe pour les voir !
J’ai eu des échanges
sur le sujet avec Domino qui s’y intéresse depuis longtemps, ainsi qu’avec Ghislaine Gerber,
directrice du laboratoire Holistica, fabricant des compléments alimentaires à
base de plantes et très sensibilisée par le sujet.
Les nanoparticules sont présentes dans les pesticides
agricoles, les emballages alimentaires (exemple les bouteilles contenant de l’eau
gazeuse, ce qui réduit la fuite du gaz),
les récipients de stockage…
Elles sont utilisées dans des écrans solaires transparents,
des cosmétiques, des hydratants, des colorants et parfums répulsifs pour
tissus, des peintures de longue durée, des vernis de meubles...
Elles sont très
tendance aussi dans l’agroalimentaire mais également dans les produits à base
de plantes.
Elles ont pour but d'améliorer la consistance, la saveur, le
goût, la conservation, l’appétence, etc….
Elles peuvent être utilisées pour encapsuler des vitamines,
changer la texture d’un aliment, ou masquer une odeur.
La nanotechnologie intervient sur l’atome de l'aliment ou de la plante.
Lorsqu’on utilise les principes actifs d’un végétal avec une
méthode d’extraction classique, l’apport à notre organisme est en adéquation
avec notre capacité à l’assimiler correctement et naturellement.
Dans le cas des nanos, celles-ci ont un comportement incontrôlable pour notre organisme : elles vont
ainsi pouvoir circuler à leur aise dans notre peau, tissus, cerveau... jusqu’au cœur de nos cellules, avec tout ce
que cela peut engendrer comme nocivités.
On commence à s’inquiéter de leur toxicité et du danger qu’elles
peuvent représenter pour notre santé.
Les premières
recherches font état de risques accrus de cancers, de troubles pulmonaires,
vasculaires, inflammatoires, d’allergies…
Mais la machine des nanoparticules est d’ores et déjà en marche.
Va-t-on vers un nouveau scandale alimentaire comme celui de l'amiante et des OGM ?
Voici quelques exemples d’utilisation des nanoparticules :
- Le silicate d’aluminium (E559), empêche que les aliments en poudre
s’agglomèrent (imaginez la liste de produits dans lesquels il est possible d’en trouver)
- Le dioxyde de silicium (E551), épaissit le ketchup par exemple
- Le dioxyde de titane (E171) blanchit les vinaigrettes.
Danone l’utilisait pour blanchir ses yaourts et a été obligé de le retirer cette
année, sous la pression d’une pétition de consommateurs américains, largement
relayée par les réseaux sociaux.
On trouve aussi l’oxyde
de fer (E172) utilisé comme colorant, le nano argent ou argent colloïdal (E174),
pour éliminer les bactéries.
Des milliards sont investis par l’industrie alimentaire et agricole.
C’est ainsi qu’aux US, des études sont menées pour créer des
aliments personnalisés. Bourrés de nano capsules de saveurs, nutriments,
couleurs différentes, leur passage au micro ondes stimulera, selon la fréquence
des ondes, telle ou telle capsule, en fonction du souhait du consommateur…
Cette info date d’il y a 3 ans et à l’époque des marques
comme Milka, Côte d’Or, Toblerone, Suchard, Carte Noir, Grand’Mère, Jacques
Vabre, Maxell s’y intéressaient.
Où en
sont-ils en 2014 ??
Des nanos se
retrouvent déjà dans des produits de phytothérapie et compléments alimentaires.
A aujourd’hui, aucune législation n’impose aux fabricants d’indiquer
les nanos dans la composition de leurs produits.
En mai dernier,
l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement
et du Travail (ANSES), a demandé que soient interdites certaines nanos.
A partir du 13 décembre 2014,
la réglementation Européenne fera modifier les étiquetages des produits
industriels qui devront notamment indiquer la présence de nanoparticules en
apposant le mot nano entre crochets comme ceci : [nano], à partir d’un taux
minimal de 10% en nanoparticules (et en dessous alors ?? Pas grave ??).
Une fois de plus, notre vigilance ne doit pas se relâcher.
Les produits bio ne sont pas exemptés. Cependant certains
fabricants se sont engagés à ne pas utiliser de nanos, le seul moyen de le
savoir, dans l’attente d’un étiquetage clair, est de leur poser la question.
En conclusion, une fois de plus, on prend le risque de mettre
notre santé en danger pour une question de profit.
Aucune évaluation des risques sanitaires n’a été faite
en amont, concernant les risques potentiels que les consommateurs encourent à consommer ces particules que notre corps ne sait pas gérer.
Le CNRS a entrepris les premières recherches en 2007 : il faudra quelques années pour en voir les premières conclusions...
Merci Dog, cette documentation est plus qu'intéressante, je ne pensais pas que ces composants étaient autant impliqués dans l'alimentation, les compléments alimentaires et autres !!!!! on se fait vraiment grugés tous les jours au supermarché, dans les biocoops ect.... c'est un peu désespérant tout çà.............
RépondreSupprimerLes nanos !!!!! Et bien non Dog...je n'en avais entendu parler !!! Brrrrrrrrrrrrrr !!!!!!
RépondreSupprimerPas très réjouissant en effet, mais il vaut mieux le savoir je pense.
RépondreSupprimerEncore un super article dog et qui m effraie ou va t on ? Qu en sera t il dans 30 ans ..vraiment ca me fait peur'!
RépondreSupprimerJe suis comme toi Bibi : c'est affligeant.
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