Bonjour, bonjour !
Alors... comment allez-vous ?
Comment s'est passé votre mois d'octobre ?
La période de la rentrée passée, on est maintenant à fond dans le rythme... travail, enfants, famille...
Tout cela génère un peu ou beaucoup de stress par moment.
Parlons-en justement.
Car parmi les freins auxquels nous pouvons être confrontés lorsqu’on veut perdre du poids, il en est un dont il faut tenir compte, c’est le stress.
Il y a celui qu’on peut définir comme un stress utile et qui survient de façon très ponctuelle, pour nous permettre de faire face à une situation pas banale. Ce peut être de courir sur un quai de gare parce qu’il ne reste qu’une minute avant que le train s’en aille ou parce qu’on vient d’avoir un appel du patron qui nous convoque à son bureau immédiatement… !
Ce stress momentané, qui disparaîtra assez vite, concentre toute notre énergie pour que nous puissions assumer cet événement du mieux possible.
Mais le plus perturbant pour notre organisme c’est le stress chronique, celui qui reste ancré au quotidien et dont on peine à se débarrasser.
Indépendamment de son effet psychologique, il crée une forme d’agression sur l’organisme.
Cela peut se traduire par des douleurs, des problèmes intestinaux, des palpitations, des gênes respiratoires, des maux de tête, des tremblements, des suées...
Générant tant de perturbations métaboliques, il va mettre le bazar dans notre corps en sécrétant entre autres du cortisol.
Le cortisol est ce qu’on appelle aussi l’hormone du stress, donc vraiment pas sympa et qui plus est, très active.
Le cortisol agit en envoyant des messages forts au cerveau et aussi à la sérotonine qui influe sur notre humeur, ce qui augmente notre envie de manger et qui crée des fringales, principalement pour des aliments « consolation » : sucreries, aliments gras, alcool…
Ce n’est pas tout ! Chemin faisant, le cortisol va en profiter pour faire la causette à nos cellules graisseuses en leur disant de faire le plus possible de réserves et tant qu’à faire, il mettra des barrières pour empêcher des hormones comme l'insuline de contrôler le sucre sanguin, sans parler des phénomènes de rétention d’eau.
Enfin et je vais arrêter là l’énumération, une élévation continuelle de l'hormone du stress peut affaiblir le fonctionnement de la thyroïde et faire en sorte que notre organisme ralentisse, dépensant moins d’énergie et impactant là aussi sur notre poids.
Ah là là… déjà que ces périodes de stress sont difficiles à vivre mais de savoir qu’en plus, elles agissent sur notre poids…
Ne culpabilisez surtout pas.
On vit tous des périodes difficiles à un moment de notre vie, qu’il faut tenter de traverser sans se perdre de vue.
Ce n’est pas facile, mais même si nos soucis ne se régleront pas d’un coup de baguette magique, nous avons néanmoins des moyens d’agir, en douceur, en prenant soin de nous et tout compte fait, en nous repositionnant au centre de nos pensées.
Pour diminuer l’impact de stress il y a quelques pistes à suivre pour calmer les ardeurs du cortisol. Parce qu’il y a des choses qu’il n’aime pas du tout !
- Dormir. Oui je sais, quand on a des soucis, pas toujours simple de dormir comme un bébé, mais sachez que la durée et la qualité de votre sommeil ont un impact non négligeable sur votre poids (nous développerons cela lors d’un prochain rendez-vous dans la véranda).
- Aérez-vous. Même si vous ne vous sentez pas le courage de faire de la marche rapide, allez faire un tour et marchez, à votre rythme, en ouvrant bien votre cage thoracique. Ah ça, le cortisol ne va pas aimer du tout !!
- Faire du sport agit également efficacement contre le stress
- Évitez le sucre, l’alcool et la caféine, produits très stimulants qui participent à la prise de contrôle du cortisol. Le thé vert par contre à de bons effets grâce à la L-théanine, un acide aminé qui favorise la relaxation tout en améliorant la qualité du sommeil.
- Les oligo éléments sont une aide précieuse également : magnésium, sélénium, lithium, chrome par exemple, tout comme les oméga 3.
- Pensez aussi à la phytothérapie, à la cohérence cardiaque, à la méditation, aux médecines douces comme la sophrologie, la kinésiologie. L’hypnose peut aussi donner de bons résultats. Nous avons commencé à aborder l’EFT ici et nous étofferons prochainement ce sujet.
Un grand merci à Domino qui m'a fourni une large documentation pour rédiger cet article.
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